QUELLES SONT LES DROGUES DURES ?

Publié le 8 juillet, 2024 par Sarah Nacass

Il n’existe pas de drogue qui ne soit pas dangereuse pour la santé. Mais encore, dans la liste des drogues, les drogues dures par opposition aux drogues douces, sont réputées d’être plus addictives, plus rapides et extrêmement dangereuses pour la santé physique et mentale. Découvrez en lisant cet article, quelles sont les drogues dures ? et comment arrêter de les consommer ?

 


Qu’est-ce que les drogues dures ?

Pour définir les drogues dures, il faut déterminer les différences avec les drogues douces. La plupart des drogues sont classées comme dures ou douces en fonction de l’opinion publique plutôt que de critères clairs. La catégorisation dures et douces n’a pas de réel fondement scientifique. Néanmoins, pour les différencier, les gens tiennent compte de la toxicité, la forme et l’addictivité de la drogue.

Bien qu’il soit difficile de définir les drogues dures, ces substances sont considérées comme les plus puissantes et toxiques, à la fois physiquement et mentalement. Ces drogues hautement addictives sont généralement injectables, causant le plus de dommages aux organes et aux fonctions naturelles en un laps de temps. Les risques associés aux drogues dures sont plus importants que dans le cas des drogues douces. Les substances suivantes sont considérées comme des drogues dures :

 

  • Héroïne

  • Cristal de méthamphétamine

  • Cocaïne et crack

  • Opioïdes

  • PCP

  • Extase

  • Kétamine

  • Hallucinogènes, comme le LSD


Qui consomme les drogues dures ?

La plupart des consommateurs de drogues dures sont des toxicomanes à la recherche de sensation plus forte. Lorsqu’un utilisateur de drogue douce développe des tolérances à celle-ci, il peut être amené à consommer des drogues dures. Autre possibilité, généralement lorsqu’une personne inaugure son premier stupéfiant avec une drogue dure, il est rare que ce dernier se tourne vers des produits plus faibles. Les consommateurs de drogue suivent une logique : ressentir des highs de plus en plus intense. Le terme junkie est très souvent associé aux consommateurs de drogue dure telle que l’héroïne et les drogues de synthèse.

En France, les opioïdes et l’ensemble des drogues dures sont très souvent cités dans les prises en charge. Les personnes admises dans les centres de désintoxication pour les troubles causés par les opioïdes dominent largement. D’après le Centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA), parmi les personnes prises en charge, 8 personnes sur 10 sont admises pour des raisons d’usage de drogues dures.

 

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La liste des drogues dures

La présente liste comprend les drogues dures les plus connues. Certaines drogues ont plusieurs appellations, cette liste non exhaustive tient compte des noms couramment utilisés.

Opium

L’opium est l’un des plus anciens stupéfiants connu par l’homme. Il est obtenu à partir des gousses non mûres du pavot à opium ( Papaver somniferum ), une plante de la famille des Papaveraceae . L’opium est obtenu en incisant légèrement les capsules de graines du pavot après la chute des pétales de fleurs de la plante. Les gousses fendues exsudent un latex laiteux qui coagule et change de couleur au contact de l’aire. Le latex se transforme alors en une masse brune semblable à de la gomme. Cet opium brut peut être broyé en poudre, vendu sous forme de morceaux, ou encore traité pour obtenir des dérivés tels que la morphine, la codéine et l’ héroïne. L’opium est la mère des drogues appelées opiacés.

Les opiacés sont des drogues addictives. Ils produisent une dépendance physique. Une utilisation chronique entraîne de graves dommages à l’organisme. Le corps développe une tolérance aux opiacés, de sorte que des doses progressivement plus importantes sont nécessaires pour obtenir le même effet. Les opiacés fort, l’héroïne et la morphine, créent plus de dépendance que l’opium ou la codéine. Les opiacés sont classés comme stupéfiants parce qu’ils soulagent la douleur, induisent la stupeur et le sommeil et créent une dépendance. L’usage habituel de l’opium produit une détérioration physique et mentale. Une surdose aiguë d’opium provoque une dépression respiratoire qui peut être mortelle.

Autrefois, l’opium était utilisé pour ses propriétés pharmacologiques. Le latex contient des effets analgésiques et sédatifs. Jusqu’au Moyen-âge l’opium était le principal ingrédient de plusieurs produits médicamenteux. De nos jours, même si l’opium est classé parmi les stupéfiants psychotropes, elle bénéficie d’une réglementation pour ces propriétés médicales.

Cocaïne

L’idée derrière ce principe est l’hypothèse que chacun interagit avec son environnement de diverses manières : l’homéopathie parle ici du principe de résonance harmonique. Cela inclut à la fois des effets positifs et négatifs et se manifeste différemment pour chaque individu. Ces effets peuvent être utilisés pour le traitement homéopathique en enfermant l’énergie vitale dans des milieux liquides ou secs. A chaque étape de dilution du milieu, l’énergie contenue est encore augmentée. Plus la puissance est élevée, plus le remède fonctionne fort, même si cela s’accompagne d’une dilution de la substance contenue à l’origine. Ce qui reste, c’est l’énergie qui interagit avec le corps. L’effet des remèdes plus puissants est plus profond et dure plus longtemps.

Drogue crocodile

La désomorphine, connue sous le nom de drogue crocodile ou ‘’krokodil’’, est un dérivé de la morphine. Elle provoque un intense moment schizophrénique et possède un effet sédatif et analgésique et crée une forte dépendance. Ceux qui injectent cette drogue dans leurs veines peuvent développer des ulcérations cutanées extrêmes, des infections et une gangrène. Une peau décolorée (verte, grise, noire) en forme d’écailles qui ressemble à un crocodile, d’où le nom de rue « krokodil ». En raison de la fabrication illicite à domicile, il peut contenir d’autres ingrédients inconnus. Elle est considérée comme la plus mortelle des drogues. Les médecins estiment à 3 ans l’espérance de vie d’un usager chronique de la désomorphine. La drogue est apparue dans les années 2000 en Sibérie et s’est répandue en Russie vers 2010. Mais jusque-là aucun signalement officiel de son importation n’a été émis en France et en Europe.

Héroïne

L’héroïne est un autre opioïde synthétique hautement addictif, populaire pour ses propriétés à action rapide. Ce dérivé de la morphine provient des graines de pavot comme les autres opioïdes. L’héroïne est généralement disponible sous forme de poudre blanche, mais d’autres types d’héroïne (héroïne de goudron noir) sont de couleur brune.  Malheureusement, l’héroïne continue d’être l’un des principaux responsables de la mort d’individus qui ont des troubles liés à la toxicomanie, car certains la combinent avec des substances comme la cocaïne, les méthamphétamines et le fentanyl. La substance addictive peut être sniffée, fumée ou injectée et affecte l’esprit en produisant des sensations euphoriques intenses. En raison de la montée euphorique de l’héroïne, la dépendance est facile. Arrêter de l’héroïne est extrêmement difficile et les symptômes de sevrage tels que les envies et les extrémités lourdes peuvent amener certains à continuer à abuser de l’héroïne. Ceux qui luttent contre les symptômes de surdosage peuvent avoir des lèvres bleutées, une respiration superficielle, des convulsions et un coma.

Crack

Le crack est une forme de cocaïne qui donne un high très rapide et intense. Il est fabriqué en faisant cuire de la poudre de cocaïne avec du bicarbonate de soude et de l’eau. Cette combinaison donne un solide qui est ensuite concassé pour obtenir des petits morceaux appelés roches. Le crack tire son nom du fait qu’il crépite lorsqu’il est chauffé et fumé. Ce dérivé de la cocaïne est très concentré et plus addictif. Le crack procure une sensation instantanée mais se dissipe très rapidement. Ainsi, l’utilisateur se sent déprimé et nerveux et a soif de plus de drogue pour se sentir bien à nouveau. Le plus souvent, une utilisation occasionnelle se transforme rapidement en une dépendance. Bien que cela ne soit pas courant, il est possible qu’une personne devienne accro au crack juste après une seule utilisation.

Ecstasy

L’ecstasy est une drogue synthétique connue principalement pour ses effets hallucinogènes et stimulants. Il est connu pour donner de fortes sensations d’énergie, une impression de bien-être, de la chaleur émotionnelle et augmente l’activité du cerveau. Le nom scientifique de l’ecstasy est 3,4-méthylènedioxyméthamphétamine (MDMA). C’est une forme de l’amphétamine qui présente des similitudes avec la méthamphétamine. Les boîtes de nuit et les soirées ont longtemps été les lieux de prédilection de la consommation d’ecstasy, mais aujourd’hui, cette drogue est disponible partout et touche plusieurs catégories de la population. L’ecstasy est fabriqué dans des laboratoire clandestins, les utilisateurs ne peuvent réellement savoir ce que contient la pilule qu’il consomme. En réalité, l’ecstasy est l’une des drogues les plus dangereuses et les plus addictives au monde compte tenu de sa composition. Les pilules vendues contiennent peu ou pas de MDMA. Ils peuvent contenir d’autres produits chimiques tels que des amphétamines, de la kétamine, ou encore des produits ménagers.

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La dépendance aux drogues dures

Le corps et le cerveau de chaque personne réagissent différemment aux drogues. Certains détestent la sensation la première fois qu’ils essaient un stupéfiant et n’essayent plus jamais. D’autres découvrent un semblant de bien-être et en consomment davantage. C’est le début de la dépendance.

Toute consommation de drogue est susceptible d’entraîner une addiction surtout les drogues dures. Elles multiplient considérablement le risque de dépendance. Ces drogues affectent gravement l’organisme humain tant physiquement que mentalement. Les usagers de drogues dures atteignent facilement les niveaux extrêmes des différents tests en addictologie. C’est là qu’on pourrait trouver une différence entre les termes addict et junkie. Le premier peut désigner un consommateur dépendant à une substance quelconque alors que junkie est un langage familier prêté à l’anglais pour indexer un usager pris au piège des drogues dures.

Au début, les consommateurs choisissent de prendre la drogue parce qu’ils aiment ce qu’ils ressentent. Ils pensent peut-être pouvoir contrôler la quantité et la fréquence d’utilisation. Mais avec le temps, les drogues modifient le fonctionnement du cerveau. Ces changements physiques peuvent durer longtemps. La quantité importante de neurotransmetteurs (dopamine, sérotonine) produits par les drogues dures font perdre le contrôle et peuvent conduire à des comportements dommageables tels que :

  • Mendier, emprunter, voler et commettre un crime pour nourrir leur dépendance.

  • Ne pas prendre soin de son corps ou ne pas se soucier de son apparence

  • Consommer des drogues même si elles causent des problèmes au travail, coupent les liens familiaux et amicaux.

Le cerveau humain est une boussole orientée vers la recherche de plaisir. Il est programmé pour répéter des expériences qui font se sentir bien. Donc, L’euphorie que procurent les drogues dures conduit à consommer encore et encore. Les drogues affectent le système de récompense du cerveau. Ils l’inondent d’un produit chimique appelé dopamine. Cela déclenche une sensation de plaisir intense. Ainsi, les usagers continuent à prendre la drogue pour atteindre ce niveau. Au fil du temps, le cerveau s’habitue à la dopamine supplémentaire. La dépendance s’installe progressivement et surtout rapidement quand il s’agit des drogues dures. Malheureusement, l’addiction s’accompagne d’effets négatifs sur le fonctionnement du cerveau. L’effet le plus fréquent est la perte de mémoire et troubles de la concentration.


Les différentes causes de l’addiction

Certaines choses peuvent augmenter les risques de l’addiction, notamment :

  • Antécédents familiaux :  La famille peut être responsable de la consommation de psychotropes. En effet, si les parents ou l’entourage proche d’un enfant ont des problèmes de drogues, il peut être également plus susceptible d’en consommer et être en situation de dépendance.

  • Les troubles mentaux :  Les personnes qui font face à la dépression ont parfois du mal à rester attentif ou à s’inquiéter constamment. Pour fuir cet état d’esprit, ils se tournent vers la drogue pour essayer de se sentir mieux. Agir de la sorte conduit inéluctablement à développer une dépendance. D’ailleurs, la plupart des gens commencent à prendre des drogues  à la suite d’un traumatisme  au cours de leur vie.

  • Troubles relationnels :  Une personne souffrant de trouble de l’attachement est plus vulnérable face à la drogue. Le manque d’affection ou la perte d’un être cher peut augmenter les risques de dépendance.


Comment arrêter les drogues dures

Aujourd’hui, de nombreuses personnes utilisent le débat entre drogues dures et drogues douces comme excuse pour rendre certaines substances plus acceptables socialement. La vérité est que toutes les drogues, qu’elles soient dures ou douces, ont le potentiel de causer de graves dommages physiques et mentaux.

La consommation de substances n’est ni sûre ni saine. Indépendamment de la façon dont les gens essaient de catégoriser les drogues, ceux qui tombent dans des schémas d’abus peuvent éprouver de nombreuses complications de santé dues à la dépendance.

Même si pour vous il est impossible d’arrêter les drogues dures ou que vous luttiez sans succès contre une grave dépendance aux stupéfiants. Sachez que de l’aide est disponible à l’Institut ADIOS. Nous aidons à la libération des addictions aux drogues dures et douces grâce à la méthode ADIOS.

La méthode ADIOS (Activation De l’Inconscient Orientée vers la Solution) est un ensemble de techniques de thérapies brèves élaborées par Sarah Nacass, spécialisée dans l’Activation du Changement. Depuis maintenant plus de 10 ans, elle accompagne et libère les personnes en situation d’addiction. La méthode et l’institut ADIOS sont nés de sa volonté à sauver son fils d’une forte addiction à la drogue. Pour cela, elle sollicite différents thérapeutes qui n’apporteront pas le résultat escompté.

Après avoir eu l’impression d’avoir tout essayé, elle ne renonce pas. Elle décide de se former elle-même à plusieurs techniques de thérapie brève. A la fin, après des milliers d’heures de formation, elle finit par découvrir comment la meilleure combinaison de plusieurs techniques permet d’obtenir des résultats étonnants avec son propre fils. Au bout de quelques séances, il est définitivement débarrassé de son addiction.

Ainsi, grâce à sa méthode d’avant-garde composée de 12 techniques de thérapies brèves, l’accompagnement se base autant sur l’origine inconsciente de la dépendance que sur la dépendance elle-même. La méthode ADIOS a le mérite d’être une démarche holistique et naturelle. Ce qui signifie concrètement que le parcours d’accompagnement comprend non seulement l’arrêt de la dépendance, le travail sur l’origine inconsciente mais aussi l’accompagnement vers le changement.

Depuis sa création en 2012, Sarah et d’autres praticiens en Activation du Changement qu’elle a formés à l’Institut ADIOS, ont pu aider plus de 2500 personnes à se libérer de leur addiction. Avec la méthode ADIOS, c’est 95% de clients satisfaits parmi ceux qui sont allés au bout du programme. Pour mettre fin à votre consommation de drogue, vous n’avez qu’à prendre rendez-vous depuis le site ou en appelant le 01 73 12 00 71 et un interlocuteur vous guidera dans votre démarche.


FAQ

Quels sont les signes pour savoir qu’une personne est accro à la drogue ?

Le niveau de dépendance peut varier en fonction des personnes, mais il y a généralement des symptômes communs pour détecter un cas d’addiction, notamment

  • Changements de personnalité et de comportement comme un manque de motivation, de l’irritabilité et de l’agitation

  • Yeux injectés de sang et saignements de nez fréquents

  • Tremblements et troubles de l’élocution

  • Changement dans leurs routines quotidiennes

  • Manque de souci pour l’hygiène personnelle

  • Besoin d’argent inhabituel; problèmes financiers

  • Changements d’amis et d’activités

Le cannabis est-il une drogue dure ?

Non, le cannabis n’est pas considéré comme une drogue dure par contre, il est  largement considéré comme une drogue  »intermédiaire », c’est-à-dire une drogue dont la consommation entraîne une probabilité accrue de consommer des drogues plus graves comme la cocaïne et l’héroïne.

Etes vous réellement dépendant ?

Pour savoir si vous êtes vraiment dépandant nous vous proposons un quiz de quelques minutes.