La plante de cannabis contient plus de 100 types de cannabinoïdes différents, mais il y en a deux qui sont les principaux : le THC et le CBD. Les deux peuvent être utilisés dans des contextes récréatifs ou à des fins médicales. Ils sont principalement utilisés chez les patients atteints de maladies chroniques, mais aussi chez les enfants épileptiques, les patients atteints de cancer ou du VIH, entre autres. De nombreux stigmates pèsent encore sur l’usage médical du cannabis, mais sa légalisation devient de plus en plus courante.

Bien qu’ils soient utilisés de manière interchangeable, ils signifient la même chose. L’usage thérapeutique se produit souvent en l’absence des critères qui confèrent au cannabis une qualité médicinale.

C’est ce qu’on appelle le cannabis médical qui a un contrôle de qualité, dont la production est standardisée et qui répond aux normes internationales pour les médicaments à base de plantes. L’usage médical du cannabis renvoie avant tout à la finalité qu’on lui donne et non à sa qualité.

En fait, le système endocannabinoïde est un système complexe dont le rôle principal est de réguler l’homéostasie de l’organisme. C’est-à-dire de rétablir l’équilibre endogène, d’où l’importance de l’étude des cannabinoïdes dans la médecine moderne. Les principaux endocannabinoïdes sont l’anandamide (arachidonoyl ethanolamide) et 2-AG (2-arachidonoylglycerol), bien que peu à peu d’autres soient découverts. Les récepteurs sur lesquels les endocannabinoïdes sont couplés sont, principalement, les récepteurs dits CB1 et CB2.

Il existe d’autres types de récepteurs sur lesquels ils agissent, ainsi que des processus enzymatiques impliqués dans l’action des cannabinoïdes, également responsables de la régulation de la SCE. Petit à petit, de nouveaux mécanismes et actions du CES sont découverts, ce qui permet de mieux comprendre son rôle dans l’implication de différentes maladies.

La différence entre les deux utilisations est la raison pour laquelle il est consommé. Les variétés peuvent contenir une quantité différente de THC (tétrahydrocannabinol) et de CBD (cannabidiol), mais toutes peuvent être consommées à des fins médicinales et récréatives.

Le composé CBD est le cannabinoïde le plus apprécié en raison de ses propriétés médicinales. Alors que le THC est le principal ingrédient actif, le CBD est de plus en plus demandé. C’est pourquoi aujourd’hui ils créent de nombreuses variétés avec un pourcentage élevé. Les usages médicinaux sont variés : l’effet psychoactif est très faible voire inexistant et ils peuvent réduire des symptômes épileptiques très compliqués.

L’aspect extérieur des plantes est toujours le même. Les feuilles peuvent être plus grandes ou plus petites, les plantes plus grandes ou plus courtes, et la plupart sont vertes avec des fleurs et des feuilles matures de plusieurs couleurs. La vraie différence réside dans le contexte moral et juridique entre l’usage médical et l’usage récréatif.

Les personnes qui décident de consommer du cannabis pour passer un bon moment le font pour ses effets psychotropes. De plus, son usage peut être associé à un risque élevé d’altération des fonctions psychomotrices et cognitives. En effet, le cannabis peut aussi être un allié lorsqu’il s’agit de soulager les symptômes de différentes maladies comme les douleurs chroniques, le cancer, l’insomnie ou le stress.

Dans le cas des usages récréatifs, un effet rapide et intense est recherché, tandis que les personnes cherchant un soulagement médicamenteux en consommeront moins sur une base plus régulière.

Il existe quatre principaux modes d’administration dans les thérapies médicamenteuses :