QUELS SONT LES MÉDICAMENTS POUR LUTTER CONTRE LA DROGUE ?

Publié le 29 avril, 2024 par Sarah Nacass.

Le mot « drogue» comporte essentiellement deux volets: la nature des effets biologiques qu’induit la drogue d’une part et, d’autre part, la relation qui le lie au consommateur. On ne peut parler de « drogue » sans qu’un composant chimique ne soit consommé.

Le mode et la fréquence de consommation impactent directement la dépendance au produit. Dans cet article, nous parlerons des médicaments pour lutter contre la dépendance aux drogues.

La dépendance aux drogues : qu’est-ce que c’est ?

La toxicomanie ou dépendance aux drogues, un problème qui touche principalement les hommes, peut se présenter sous deux formes. Il existe une dépendance aux soi-disant « drogues dures » et aux « drogues douces ». Les « drogues dures » qui représentent la première catégorie de drogue comprennent: la cocaïne, le crack, l’héroïne, le LSD et les amphétamines. Les «drogues douces» quant à elles, comprennent:  tabac et le cannabis, aussi appelé marijuana.

La dépendance aux drogues est souvent liée soit à un traumatisme psychologique, soit à des douleurs. Elle se manifeste par des réactions physiques, empêchant le malade(toxicomane) de se passer de la drogue. La dépendance aux drogues n’est pas un phénomène brusque. Il s’en prend au consommateur petit à petit jusqu’à ce que ce dernier ne puisse plus se passer de la drogue.

Qu’est-ce qui provoque la dépendance aux drogues ?

La dopamine joue un rôle majeur en matière de dépendance aux drogues. Produit par le cerveau, ce neurotransmetteur est responsable de la sensation de plaisir. Elle est sécrétée lorsque nous sommes en présence d’un élément agréable afin que nous puissions ressentir du plaisir.

Concernant la dépendance à la drogue, c’est la recherche de cette sensation de plaisir qui pousse les malades à consommer chaque jour encore plus de drogue. Lorsque les toxicomanes consomment la drogue, il oblige leur cerveau à produire plus de dopamine. Mais comme le cerveau n’a pas la capacité d’en produire autant pour satisfaire leurs demandes, alors l’apport de la drogue suppléera au manque.

Ainsi, plus la situation durera longtemps, plus le malade consommera de grandes quantités de drogue parce qu’il développera un sentiment de dépendance. Là s’installe dépendance à la drogue.

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Quels sont les médicament pour lutter contre la drogue ?

Le traitement de la toxicomanie est global et ne se limitent pas au seul sevrage des malades. C’est un traitement à long terme. Quelle que soit la dépendance, le but doit être de suspendre la « perte involontaire de contrôle de la consommation » et de maintenir cette suspension au fil du temps.

De nos jours, il existe trois grandes étapes de traitement : le « sevrage », « la substitution » et la « prévention des rechutes ». Ainsi on a :

  • Le « médicament du sevrage » qui réduit ou élimine précisément les manifestations du syndrome de sevrage

  • Le « médicament de remplacement » qui se substituent réellement pour réduire les dégâts mais sans toucher immédiatement le comportement toxicomanogène

  • Le « médicament addictolytique» qui favorise et maintien l’abstinence, impose un changement de comportement et exige une forte collaboration et un soutien thérapeutique

Quel médicament pour le sevrage au cannabis ?

En ce qui concerne le sevrage de cannabis, ce n’est pas tant la dépendance physique au cannabis qui rend la situation difficile, mais plutôt la dépendance psychique. Dans la plupart des cas, les méthodes fondées sur les thérapies comportementales ont montré que le sevrage constitue un moyen plus sûr d’arrêter la consommation de cannabis.

Si les thérapies ont leurs limites, certains médicaments peuvent, jusqu’à un certain point, diminuer les signes de sevrage contre certains signes, comme la mirtazapine ou la nefazadone. Les effets sur le divalpœx ou le bupropion sont moins concluants. Le dronabinol, équivalent synthétique du THC psychotrope, dans la prise orale, paraît prometteur.

Quel médicament pour le sevrage à la cocaïne ?

Il n’y a pas de traitement de substitution particulier pour la cocaïne, comme la méthadone pour l’héroïne. D’abord, il y a courte phase de sevrage, suivi de  la prescription d’une forte dose de N-acétylcystéine associée quelque séance de psychothérapie.

Ensuite, il y a la phase de prévention des rechutes, qui dure au moins un an et qui est fondée sur un traitement médicamenteux et une thérapie cognitivo-comportementale ou n’importe quelle autre forme de psychothérapies. Les médicaments sont principalement topiramate, un antiépileptique et disulfirame, ce dernier étant principalement utilisé chez les malades qui sont également alcooliques. En cas de dépression associée, les antidépresseurs sont prescrite.

Pour la prévention des rechutes pouvant subvenir souvent entre 5 à 10 ans après le sevrage, la piste des vaccins semble prometteuse.

Quel médicament pour le sevrage à la opiacés ?

Concernant le sevrage aux opiacés, le traitement se fait en deux phases. La première qui est la phase de sevrage et de prévention du « syndrome de sevrage », la deuxième phase qui est celle du « traitement de maintenance ».

  • La prescription d’opioïdes, comme la méthadone et la buprénorphine, aide à soulager les signes du syndrome de sevrage et à progresser vers le sevrage intégral…

  • Une fois que le sevrage est obtenu, pour éviter la rechute, l’attitude la plus efficace serait la prescription de naltrexone, un inhibiteur des opiacés.

Cette prise en charge doit s’inscrire dans le cadre d’un suivi spécialisé auprès d’un addictologue qui assurera l’adaptation individuelle du traitement.

Quel médicament pour un sevrage tabagique ?

Pour arrêter de fumer, des traitements alternatifs (patch nicotinique), combinés avec une gestion psychologique, sont tous efficaces. Certaines molécules peuvent avoir un intérêt dans la combinaison (bupropion, anti-dépresseurs).

Bien qu’il existe plusieurs traitements pour lutter contre la dépendance aux drogues, il faut reconnaître que le traitement le plus efficace est la prise de conscience du trouble. Il faut évaluer sa dépendance en essayant de s’arrêter et de voir si l’on en est capable.

Si l’on n’est pas capable de s’arrêter seul, alors on peut décider de se faire aider par une personne compétente, un addictologue par exemple.

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Les questions les plus fréquentes :

Les médicaments anti-drogue fonctionnent-ils vraiment ?

Oui, plus vous allez en consommer, plus les médicaments auront une action de coupe-drogue. Cela signifie que vous n’aurez plus l’envie de consommer de la drogue, et le simple fait de penser à de la drogue provoquera du dégoût en vous.

C’est le but escompté par ce type de médicaments pour vous inciter à ne plus consommer. Par contre, il faut se tenir aux périodes de traitement et ne pas craquer.

Me recommandez-vous ce type de médicaments ?

Oui, si l’addiction à la drogue est très présente, il peut être utile de passer par des soins médicamenteux pour guérir. Cependant, il faut associer ce type de soin à d’autres méthodes de guérison (psychologue, centre anti-drogue, aide familiale etc…).

L’institut ADIOS vous accompagne dans votre processus de changement de comportement. Nous sommes là pour agir sur votre inconscient et faire en sorte d’éliminer l’envie de consommer de la drogue.

La méthode ADIOS c’est plus de 2500 clients, et 95% de satisfaits parmi ceux qui sont allés au bout du programme. La méthode ADIOS utilise 12 techniques d’EFT scientifiquement prouvées pour vous aider dans vos libérations d’addictions.

Combien de temps dois-je prendre des médicaments anti-drogue pour que cela fasse effet ?

Tout dépend de la période indiquée par votre médecin lorsqu’il vous prescrit les médicaments.

Généralement, comme il s’agit d’un sevrage de longue durée, il faut compter quelques semaines voire quelques mois pour une action efficace sur votre addiction à la drogue.

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