En plus de ces avantages, une personne voulant se sevrer peut également se fixer des objectifs et faire en sorte d’aller à son rythme dans l’arrêt de la substance : par exemple, ne pas fumer aux heures où elle a l’habitude de le faire.

Une fois que le sevrage commence, c’est déjà un grand pas qui a été accompli ! Cependant, il faut encore se préparer à affronter les symptômes liés au sevrage cannabique, et quelquefois, c’est ceux-là qui demandent une aide médicale plus ou moins importante.

Il faut savoir qu’à ce jour il n’existe pas de traitement médical pour permettre de se sevrer du cannabis. Cependant, il existe des solutions pour aider et accompagner ce sevrage, et surtout pour aider à supporter les effets secondaires ressentis après l’arrêt de la consommation : anxiété, irritabilité, agitation, trouble du sommeil, trouble de la mémoire, céphalées, fièvres, frissons et tremblements, dépression et perte d’appétit.

Pour commencer, un médecin généraliste peut prescrire des médicaments pour soulager les symptômes de manque : des antidouleurs par exemple, des antioxydants, ou encore des médicaments pour dormir. Bien sûr, le médecin devra surveiller ces traitements de près et empêcher qu’une nouvelle dépendance vienne remplacer celle au cannabis. Toujours est-il que l’aide d’un généraliste, qui connaît son patient, peut être très précieuse.

Il est également possible de se diriger vers l’hôpital, en hospitalisation si les symptômes sont trop importants, ou en ambulatoire. Une hospitalisation de deux à trois semaines peut aider à supporter la période où les effets du sevrage se font le plus ressentir (maux de tête, tremblements, sueur froide, transpiration excessive, douleurs abdominales, troubles du sommeil…).

Enfin, une personne dépendante peut également choisir de se diriger vers des centres spécialisés (des CSAPA), ils seront sans jugement et ont été créés spécifiquement pour ce genre de situation.

Un accompagnement thérapeutique peut aussi porter ses fruits : il aide le patient à comprendre l’origine de sa dépendance et peut ainsi empêcher les rechutes et il peut détecter et aider à soigner les troubles psychiques, tels que la dépression ou les troubles anxieux, qui sont souvent à l’origine de la consommation de cannabis et qui se ressentent d’une façon particulièrement forte pendant la période de sevrage.

Enfin, pour arriver à se sevrer dans les meilleures conditions et ne pas rechuter, il est important de mener une vie saine et bien remplie.

Pour commencer, il faut pouvoir s’entourer de ses proches, de ses amis et de sa famille, de gens sur qui l’on puisse compter et qui peuvent aider une personne dépendante à se rendre compte de son addiction et ensuite l’empêcher de rechuter. La personne quant à elle pourra réussir à passer outre la sensation de solitude qui s’empare de son esprit pendant la période de sevrage.

Il est également important de limiter autant que possible les périodes de stress – et si malgré tout elles arrivent trop souvent, une aide psychologique peut apporter beaucoup.

Il faut également savoir prendre soin de soi-même : s’accorder du temps libre, s’offrir une récompense lorsqu’on atteint ses objectifs, se détendre physiquement via des massages… Toutes ces petites attentions qu’on a envers nous-même peuvent sembler sans importance, mais c’est en fait souvent elles qui font la différence !

Se trouver une passion ou un hobby peut également aider : par exemple, en faisant de la cuisine, en peignant ou encore en faisant du sport. Les deux premières activités permettent de développer sa créativité et s’opposent directement aux effets de perte de mémoire et de perte de concentration qu’une personne subit pendant une période de sevrage cannabique, alors que le sport permettra à la fois de combler les problèmes de perte d’appétit (la natation, par exemple, est bien connue pour creuser l’estomac), ainsi que les difficultés liées au sommeil (l’activité sportive permet de s’endormir fatigué). Ce sont également de bons moyens de s’occuper l’esprit pour ne pas penser à consommer du cannabis, et ces activités pourront lutter contre l’humeur dépressive et la baisse d’estime de soi. Elles agissent donc à la fois sur le plan physique et psychique.

S’il n’existe donc pas de traitement spécifique pour se sevrer du cannabis, il existe des solutions. Ces solutions sont à la fois morales, en faisant preuve d’une grande volonté et en essayant de retrouver une vie saine, et physique, grâce à la médecine. Cette dernière, si elle ne peut traiter l’addiction en elle-même, peut tout de même soigner les symptômes de sevrage et aider les patients à mieux vivre cette étape qui se trouve entre eux et la libération, la fin de leur addiction. Il est donc important de pouvoir demander de l’aide et de choisir la solution qui nous convient le mieux.

La réponse est oui. L’institut Adios à mis en place 12 techniques pour venir à bout de ses addictions. Si nous prenons l’exemple de la première technique qui est la cohérence cardiaque, cela consiste à faire des exercices de respiration qui renforce et stabilise le passage à la cohérence de l’ensemble du corps.

Bien sûr ! Le cbd est le substitut positif du cannabis qui dispose d’effet apaisant et favorise le bien-être des personnes. C’est donc un allié dans votre sevrage.

C’est une bonne idée, cela vous aide à parler ouvertement et anonymement à une personne tierce qui pourra dans certaines conditions vous aiguiller sur votre situation . Cette personne pourra vous diriger vers des structures spécialisées dans votre cas. Parmi ces structures vous pouvez retrouver Info drogue service; ligne d’écoute Cannabis etc…

Voir aussi:

• Combien de temps dure un sevrage contre le cannabis?
• Effet sevrage cannabis : quels sont-ils?
• Quels sont les symptômes d’un sevrage cannabis?
• Quels sont les traitements possibles pour un sevrage cannabis?
• Sevrage cannabique et dépression : que faire?
• Sevrage cannabique et fatigue : que faire?
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• Sevrage cannabique et manque de sommeil : que faire?
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