LE SEVRAGE ALCOOLIQUE

Publié le 10 juillet, 2024 par Sarah Nacass

L’alcoolisme chronique constitue aujourd’hui un important problème de santé publique. Très pourvoyeur en mortalité, il est la cause au cas échéant d’importants troubles de santé aussi bien physiques que mentaux.

Il est aujourd’hui estimé à 27 grammes, la quantité moyenne d’alcool consommée par adulte par jour, ce qui est largement au-dessus des 10 grammes quotidiens conseillés.

Ce mesurage a un impact direct aussi bien sur la prévalence des maladies chroniques au sein de la population que sur l’importance des troubles sociaux. Pour en venir à bout, un traitement de l’alcoolisme est indispensable et il n’y a qu’une chose à faire : promouvoir le sevrage alcool. Pour ce faire, toutes les actions en faveur sont bonnes.

L’information sur les bienfaits que procure ce processus à l’organisme doit être portée à la population des alcooliques. Cette dernière doit certainement être motivée à suivre la tendance lorsqu’elle saura que pour elle, il existe une nouvelle chance. À travers cet article, découvrez tout ce qu’il faut que vous sachiez sur le sevrage alcoolique.

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Qu’est-ce-que le sevrage alcool ?

L’alcool cause de graves dommages qui utilisent tous les systèmes de l’organisme d’un alcoolique. Ces derniers concernent aussi bien sa santé physique que sa santé mentale. Lorsque la consommation atteint un certain niveau, le sujet devient dépendant de l’alcool. Il ne peut plus s’en passer et se sent mal à l’aise lorsqu’il est en manque.

Parfois, cet état se caractérise par une avalanche de signes similaires à ceux d’une  » gueule de bois  » qui vont de simples nausées et vomissements à des hallucinations. Il devient de même accoutumant, ce qui l’amène à augmenter ses doses pour satisfaire ses envies. Toute cette situation constitue pour lui un piège sans fin séquestré il ne peut se libérer qu’en procédant à un sevrage alcool. Le sevrage alcool s’avère donc être l’ultime objectif que doit se fixer un alcoolique désireux de se libérer de l’emprise de l’alcool.

 

Les traitements possibles d'un sevrage alcool

Il correspond au processus qui conduit une personne sous la dépendance de l’alcool à se passer totalement d’un recours à ce dernier. Étant fortement à risque dès les premières semaines puisqu’il existe une possibilité de développer un syndrome de manque , il est conseillé de le faire sous surveillance. L’alcoolique qui désire se sevrer doit se mettre à l’esprit que son parcours ne sera certainement pas sans difficultés. Il sera même prouvé important, mais il ne devra jamais perdre du peur que les bénéfices à long terme soient très élevés. Selon le mode de prise en charge, on distingue deux types de sevrage alcool. Le premier type est dit résidentiel et se déroule majoritairement dans un centre de soins spécialisé dans la prise en charge des addictions . La durée du séjour peut varier entre une semaine et un trimestre. Le deuxième type est quant à lui ambulatoire et ne nécessite donc pas que le sujet soit gardé.

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Il devra toutefois, et idéalement, consulter un spécialiste. Il existe une autre possibilité de prise en charge qui n’implique que le sujet et son voisinage immédiat, mais cette dernière est à risque d’échec, ce, d’autant plus que le niveau d’intoxication est important.


Le syndrome et les symptômes du sevrage alcoolique

Le résultat d’un sevrage d’alcool est l’arrêt total de la consommation d’alcool par le sujet. Mais avant d’en arriver là, le sujet devra passer une étape cruciale de ce processus : celle où il doit pouvoir triompher du craving , c’est-à-dire d’un besoin impérieux à boire de l’alcool. Ce phénomène est survenu fréquemment durant les premières semaines d’un sevrage alcoolique et se manifeste par un ensemble de signes aussi bien physiques que mentaux reconnus sous la dénomination de signes de manque ou syndrome du sevrage.

 

Les signes de manque physique

L’intensité des signes qui constituent le syndrome de sevrage alcoolique est fonction du niveau d’intoxication du sujet.

Combien de temps dure un sevrage alcoolique ?

Ce niveau est déterminé par le type d’alcool consommé, la quantité consommée par jour et toute la période qu’a durée cette consommation.

Ces signes commencent par se manifester dès la sixième heure après le dernier verre pour atteindre leur pic un ou deux jours après. Ils régressent par la suite puis disparaissent après quelques jours. Par ordre d’apparition, on distingue :

– Tremblements

– Hypersudation

– Insomnie

– Crises convulsives

– Etat comateux

 

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Ces situations sont la conséquence de l’activité désormais normale des neuromédiateurs excitateurs qui, pendant longtemps, ont été muselés par l’alcool. Ces crises sont d’autant plus susceptibles d’apparaître que le sujet est sous la dépendance d’autres substances psychoactives , est épileptique ou une fois subi un choc à la tête.

Graves, elles jaillirent une prise en charge en urgence. Enfin, le sujet peut se plaindre d’une fatigue générale, de fièvre, de nausées et vomissements, de vertiges et de céphalées. Son rythme cardiaque peut être accéléré et sa tension artérielle élevée.

Les signes mentaux

Le syndrome de sévrage également des signes psychiques qui lorsqu’ils apparaissent, témoigne d’une certaine gravité de la situation. Il s’agit tout d’abord de la confusion mentale.

 

LE SEVRAGE ALCOOLIQUE

Elle apparaît deux jours environ après le début du sevrage et se manifeste par une perte des repères aussi bien temporels que spatiaux par le sujet, des troubles de la mémoire, de l’agitation. On note ensuite la survenue d’hallucinations qui se manifestent par la perception d’images ou de sons qui n’existent pas par le sujet. L’angoisse de même qu’une surexcitation peut également apparaître. À la longue, il pourrait s’installer un tableau de delirium tremens. Il s’agit d’un trouble très grave qui peut conduire à la mort. Il doit donc être pris en charge au plus vite. Il se manifeste par du délire, des hallucinations et des convulsions entre autres et est plus susceptible de survenir chez des personnes qui avaient un niveau très élevé de consommation.


Les traitements possibles d’un sevrage alcool

La pluralité des recours pour un sevrage alcool fait que plusieurs types de traitements peuvent être retenus. 

 

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Tous mettent le sujet alcoolique au centre de la prise en charge , mais les acteurs qui interviennent différemment cependant. Ainsi, la première possibilité de traitement pour sevrage alcool consiste en ce que le sujet le fait seul. Il devra pour réussir, respecter un certain nombre de principes. Il ne faudra donc pas s’isoler du monde pour commencer. Faire cavalier seul sera pour lui, le meilleur moyen d’échouer. Au lieu de cela, il lui est plutôt conseillé de se faire aider par son voisinage, ses parents, ses amis… Verbaliser son problème est une technique de taille pour l’affronter. Il devra ensuite essayer de faire un petit récapitulatif de toutes ses années d’intoxication, histoire d’apprécier ses paramètres de consommation de même que les circonstances qui le poussent à picoler. Tel un ennemi sur le champ de bataille, le fait de maîtriser son problème lui permettra de trouver les moyens de triompher de son dominant qu’est l’alcool.

Il devra surtout surseoir à sa consommation en y allant très progressivement . Vouloir d’importants résultats trop tôt peut s’avérer contre-productif pour lui.

Par ailleurs, s’inspirer du témoignage des personnes qui ont réussi avant lui peut constituer une véritable source de motivation qui lui permettra de faire encore plus d’efforts pour se libérer.

Ensuite, il peut utiliser à l’aide d’un professionnel de santé, un médecin généraliste, un psychiatre, un psychologue ou un addictologue notamment. Le médecin généraliste se trouve aux premières loges et doit donc idéalement, être consulté avant. Le rôle de ce dernier est d’apprécier l’impact qu’a eu l’alcoolisme chronique sur son état de santé au moyen d’examens de sang. En fonction des résultats de son examen, il saura donc l’orienter. 

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Le psychiatre, le psychologue et l’addictologue sont des spécialistes qui lui permettent de se libérer de l’emprise de l’alcool au moyen de thérapies aussi bien médicamenteuses que comportementales. Une psychothérapie de soutien lui sera faite tout le long de sa prise en charge. La spécificité de la prise en charge médicale tient du fait qu’elle emploie des médicaments pour arriver ses fins. On mettra ainsi le sujet sous des benzodiazépines, une vitaminothérapie et d’autres médicaments éventuellement en fonction de son état de santé. Une autre alternative thérapeutique est de suivre le programme ADIOS, un accompagnement en thérapie brève, spécialisé en addiction. La méthode ADIOS combine différentes techniques hypnotiques et en psychologie émotionnelle et énergétique : 12 techniques au total permettant de travailler au niveau inconscient.

Le monde médical s’intéresse de plus en plus à la méthode et aux techniques de reprogrammation mentale pour traiter les addictions. Nous avons d’excellents résultats avec 95% de clients satisfaits parmi ceux qui sont allés au bout du programme. Découvrez les témoignages de certains de nos clients ayant accepté d’être filmés sur notre site dans la rubrique témoignages ou sur notre chaîne YouTube Institut ADIOS. Vous pourrez constater leur évolution durant leur accompagnement avec le programme ADIOS.   Enfin, les groupes d’entraide peuvent également être soumis. Le sujet aura la chance d’y retrouver, des personnes comme lui qui visent le même objectif. L’échange d’expériences ne lui sera que très profitable.


Comment se passe un sevrage alcool ?

Comme précisé plus haut, le sevrage alcool peut se passer aussi bien à la maison que dans un centre de prise en charge spécialisé.

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Le sevrage à domicile ne sera envisageable que lorsque le sujet bénéficie d’un bon accompagnement à domicile et que l’on est sûr qu’il prendra ses médicaments comme cela se doit.  Il évolue du coup dans le milieu où il se sent le mieux à l’aise et frotte avec ses proches prêts à l’aider. De telles conditions garantissent un plein succès. Il devra cependant arrêter de travailler, et doit se préparer à recevoir à une fréquence donnée, son médecin. Le sevrage dans un centre de cure est par contre fortement conseillé. Il est d’autant plus indiqué que le sujet à déjà connu un échec de sevrage ou que son niveau d’intoxication est élevé. En ce lieu, le patient est directement suivi par un spécialiste, et sa prise en charge est nettement meilleure.


Le syndrome et les symptômes du sevrage alcoolique

Aucune durée ne peut être affirmée avec précision.

La durée de sevrage alcool peut prend le temps qu’il vous faudra pour que l’on arrive un jour à se passer de l’alcool.

Cette durée est variable d’une personne à une autre et est fonction aussi bien du niveau d’intoxication que du mode thérapeutique employé et de la conduite du sujet. À titre d’exemple, il est déjà possible, en optant pour l’hypnothérapie, d’être sevré au bout de trois séances alors qu’il faudra plus de temps avec une autre méthode.


Les bienfaits d’arrêter de boire

Réussir un sevrage alcool est très bénéfique pour l’organisme. Ce dernier se trouve libéré de l’alcool et de tous ses effets toxiques pour reprendre un fonctionnement normal. Les effets du sevrage sont perceptibles sur tous les systèmes de l’organisme.

À court terme, la qualité du sommeil est améliorée. L’on se sentait du coup moins fatigué, plus concentré et d’excellente humeur.

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De même, l’abdomen fait moins mal et d’éventuels reflux gastro-œsophagiens diminuent d’intensité ou disparaissent complétement. Aussi, le poids régresse-t-il et les céphalées disparaissent. A long terme l’on n’est plus anémié. Le foie régénère normalement et la santé mentale est meilleure.

Ainsi, le sevrage alcool s’avère être le seul moyen d’éviter les troubles physiques et mentaux alcoolo-induits. Ces dernières étant nombreuses et potentiellement graves. Pour le réussir, il est beaucoup plus conseillé de recourir à l’aide d’un professionnel. Dans tous les cas, l’on gagnerait beaucoup à amorcer ce sevrage car ses bienfaits sont immenses.


Les questions les plus fréquentes

À l’institut ADIOS, combien de temps faut-il compter pour arrêter l’alcool ?

On dit et on lit souvent que 4 séances sont suffisantes en hypnose pour arrêter l’alcool. Exact.

Parfois à l’institut les personnes qui suivent le programme arrêtent, éprouvent du dégoût dès la 4e séance, mais parfois dès la 1ère séance qui est chez nous la détermination d’objectifs. Parfois dès la 2e séance, les personnes arrêtent.

 

Que se passe-t-il après ? Est-ce que les personnes doivent aller jusqu’au bout de leur programme ?

La réponse est oui même si les personnes arrêtent dès la 4 ième séance. Un programme Alcool chez nous avec la méthode ADIOS compte 30 heures.

Pourquoi ?

Car le programme est un parcours. Travail sur l’envie, le stress aujourd’hui qui provoque l’envie, les émotions, les déclencheurs, les objectifs à atteindre, les ressources puis petit à petit accompagnement dans les profondeurs à savoir remonter aux origines inconscientes de l’addiction. Enfin les sens interdits avec l’hypnose et retrouver un sens à sa vie.

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