Comment soigner son addiction comportementale ?

Les addictions comportementales se distinguent des addictions à des substances. Ces addictions comportementales, telles que le jeu pathologique, l’addiction aux écrans, les achats compulsifs, ou encore l’addiction à la nourriture, se caractérisent par une dépendance à un comportement répétitif qui procure une gratification immédiate, au détriment du bien-être sur le long terme.

 

Il est important de comprendre les mécanismes sous-jacents aux addictions comportementales, et d’aborder les axes de prévention ainsi que les stratégies les plus efficaces pour retrouver un équilibre de vie plus harmonieux, loin de l’emprise de ces comportements compulsifs.

 


Quelles sont les causes d’une addiction comportementale ?

Comment agit-il?

L’addiction comportementale désigne une compulsion à réaliser de manière répétitive une activité spécifique malgré des conséquences négatives sur la santé, le bien-être ou la vie sociale de l’individu. Les causes de ces addictions sont multifactorielles et peuvent inclure des facteurs biologiques, psychologiques et sociaux.

Sur le plan biologique, des déséquilibres ou des particularités dans le système de récompense du cerveau peuvent rendre certaines personnes plus susceptibles de développer une addiction comportementale. 

Psychologiquement, des traits tels que l’anxiété, la dépression ou le manque d’estime de soi peuvent pousser des individus vers des comportements addictifs comme moyen d’échapper à des émotions négatives ou à des situations stressantes. 

Socialement, l’isolement, la pression extérieure, ou l’exposition à des environnements où les comportements addictifs sont normalisés ou encouragés peuvent également jouer un rôle crucial dans le développement d’une addiction comportementale. L’interaction complexe entre ces facteurs rend l’addiction comportementale particulièrement difficile à surmonter, nécessitant souvent une approche multidisciplinaire pour le traitement.

 


Quels sont les signes et les symptômes d’une addiction comportementale ?

L’addiction se caractérise par différents signes qui doivent alerter. La personne atteinte d’addiction ressentira le désir compulsif de s’adonner au comportement problématique. La personne subit une réelle perte de contrôle vis-à-vis de ce comportement, c’est-à-dire qu’elle ne peut s’empêcher de s’y soumettre, malgré les conséquences négatives. La pratique apporte par ailleurs un soulagement immédiat, mais éphémère.

La personne peut manifester des efforts répétés et importants pour tenter de réguler ce comportement. Mais l’addiction prend de plus en plus de place dans la vie du sujet, au point d’entraîner des répercussions sur sa vie personnelle et/ou professionnelle.

Lorsqu’il n’est pas possible de se livrer au comportement addictif, la personne peut se montrer irritable, anxieuse.

 


Les traitements et les soins possibles contre une addiction comportementale

Les traitements pour une addiction comportementale varient selon le type d’addiction, les besoins individuels de la personne concernée, et la présence d’éventuels troubles concomitants. Une approche pluridisciplinaire est généralement nécessaire.

Ainsi, différentes options se présentent :

 

  • La psychothérapie : elle peut se présenter sous différentes formes, comme une thérapie comportementale cognitive, une thérapie systémique, une thérapie de groupe. Les objectifs seront d’identifier les pensées et les déclencheurs des comportements liés à l’addiction et développer des stratégies pour les gérer. La thérapie familiale sera utile pour améliorer les liens et le fonctionnement intrafamilial, et ainsi apporter des clés pour favoriser le soutien entre les différents membres et proposer des solutions efficaces.

  • Le traitement médicamenteux : le traitement médicamenteux est généralement prescrit dans le cadre d’addictions à des substances. Toutefois, si la personne présente des troubles anxieux ou dépressifs liés à l’addiction ou au sevrage, des médicaments peuvent être prescrits par le médecin traitant, le médecin addictologue ou le psychiatre.

  • Le programme en centre de soins : il existe des centres spécialisés dans le traitement de l’addiction. Ceux-ci proposent des suivis en résidentiel ou en ambulatoire, en fonction de la situation de la personne concernée. Le suivi sera multidisciplinaire, et comprendra le soutien psychologique, l’éducation et l’information, et la possibilité de récupérer dans un cadre structuré et rassurant.

  • Les méthodes alternatives : les méthodes alternatives représentent une ressource efficace et douce pour se libérer de l’addiction, ainsi que des émotions et croyances négatives liées à cette addiction. L’Institut ADIOS, par exemple, 

    s’intéresse autant à l’addiction qu’à son origine inconsciente, et aide, à travers différentes techniques, à modifier les comportements problématiques.

Comment agit-il?
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Quels sont les risques et les conséquences si je ne traite pas mon addiction comportementale ?

Une addiction comportementale non traitée peut occasionner de multiples risques et conséquences indésirables pour l’individu affecté et pour son entourage. L’addiction peut en effet altérer le bien-être physique et mental de la personne et impacter ses relations sociales et sa stabilité financière.

Même si les addictions comportementales ne sont pas associées à l’ingestion de substances nocives, elles peuvent néanmoins mener à une négligence de l’hygiène de vie. Ainsi, une alimentation déséquilibrée, un manque d’exercice physique (ou au contraire un excès d’activité physique, en cas de bigorexie), le manque de sommeil récupérateur peuvent engendrer des problèmes de santé, tels que des maladies cardiovasculaires, le diabète, l’obésité. La personne atteinte de bigorexie pourra subir une fatigue intense, et sera davantage exposée au risque de blessures.

Les conséquences mentales peuvent être également dévastatrices. L’addiction peut exacerber des conditions sous-jacentes, comme l’anxiété ou la dépression. Un sentiment de culpabilité, de honte, et d’isolement social peut également se manifester, enfermant l’individu dans un cercle vicieux où il aura davantage recours au comportement problématique pour échapper aux sentiments négatifs.

Certaines addictions comportementales, comme le jeu ou les achats compulsifs, sont susceptibles d’impacter sérieusement la situation financière du sujet, et conduire à une perte d’argent et une accumulation de dettes. Ces problèmes financiers peuvent être source de stress, de dépression, de tensions familiales, et occasionner d’éventuelles procédures (surendettements, intervention d’huissiers).

L’addiction comportementale peut également impacter les relations sociales et professionnelles. En effet, l’obsession pour l’activité addictive peut conduire à une négligence des diverses obligations quotidiennes, des responsabilités familiales, professionnelles, et des activités sociales. Cela peut mener à la détérioration des liens familiaux ou la perte d’un emploi, et accroître l’isolement social.


Quelles sont les maladies possibles ?

Selon le type d’addiction, différents troubles peuvent survenir. Un trouble compulsif alimentaire pourrait augmenter les risques d’obésité, de diabète, de maladie cardiovasculaire, de cholestérol, d’hypertension, de troubles digestifs et autres troubles physiques.

La personne atteinte d’addiction comportementale peut voir sa santé mentale se dégrader et ainsi développer des troubles anxieux, de la dépression.


Les gestes de prévention pour lutter contre l’addiction comportementale

Différentes mesures peuvent être appliquées de manière individuelle ou collective afin de réduire le risque de développer une dépendance.

La prévention commence dès le plus jeune âge. Il est important que les parents instaurent un cadre sécuritaire, et établissent des règles claires, notamment en ce qui concerne l’utilisation des écrans, jeux, et comportement alimentaire. Ce cadre sera étayé par la sensibilisation prévue dans les programmes scolaires et éducatifs.

L’école est également un lieu où l’enfant apprend à développer ses compétences sociales. Les parents et l’environnement éducatif incitent l’enfant à gérer ses émotions sans recourir à des comportements addictifs.

Participer à des activités saines, au quotidien, offre des alternatives positives. Ainsi, la pratique de sport, de loisirs créatifs ou de bénévolat permet d’éviter les comportements addictifs. Il est également important de s’entourer de personnes positives et soutenantes. Adopter une hygiène de vie saine, avec une alimentation équilibrée et un sommeil de qualité, est indispensable pour réduire davantage les risques addictifs.

Les techniques de gestion du stress, comme la méditation, le yoga, la sophrologie, sont d’excellents outils pour réduire les risques d’addiction.

La prévention des addictions comportementales est un effort continu qui nécessite la collaboration entre les individus, les familles, les professionnels de la santé, la communauté éducative et la société dans son ensemble.

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Qui consulter pour une addiction comportementale ?

Comment agit-il?

L’empathie et l’attention constituent des atouts essentiels dans l’accompagnement de quiconque est confronté à une addiction. Avoir le soutien de proches patients et empathiques représente un avantage majeur pour triompher de ces difficultés. Lorsque ce type de soutien n’est pas disponible, les groupes de soutien mutuel offrent une alternative où les membres s’encouragent les uns les autres.

Le médecin, qu’il s’agisse d’un médecin généraliste ou un médecin addictologue, est un interlocuteur privilégié qui proposera une écoute active, orientera l’individu vers une thérapie adaptée et pourra éventuellement prescrire un traitement médicamenteux en cas de troubles concomitants.

La psychothérapie permet de remonter à la source des comportements, et de mettre en place une stratégie efficace pour les modifier.

Parmi les méthodes alternatives, l’Institut ADIOS est tout à fait indiqué pour comprendre et gérer les addictions comportementales. Le praticien en Activation du Changement, en étroite collaboration avec le sujet, cherche à comprendre les éléments qui incitent le concerné à recourir à ces comportements, il remonte à l’origine inconsciente de l’addiction. À l’aide d’une combinaison de 12 techniques efficaces, il met en place un parcours d’accompagnement visant à supprimer les comportements problématiques, mais également libérer la personne du traumatisme et des émotions à l’origine de ce comportement.

Pour conclure

La quête incessante de plaisir éphémère s’inscrit dans une complexité de facteurs psychologiques et sociaux, rendant le chemin de la guérison délicat, mais indispensable. Soigner une addiction comportementale nécessite une approche multidimensionnelle, impliquant la reconnaissance du problème, l’engagement dans un processus d’accompagnement adapté, et souvent, le soutien d’un réseau bienveillant.


FAQ

Existe-t-il des structures spécifiques pour gérer les addictions comportementales ?

Les Centres de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) accueillent les personnes quel que soit le type d’addictions auquel elles sont confrontées. La prise en charge est multidisciplinaire, et s’effectue de manière collective ou individuelle.

Il existe également une ligne téléphonique, Joueurs info service, dédiée à un comportement spécifique, qui est l’addiction aux jeux.

Existe-t-il des structures dédiées à l’accueil des plus jeunes souffrant d’addiction comportementale ?

Il existe différents points d’accueil et d’écoute pour les jeunes. En effet, il est important d’offrir un espace sécurisé aux plus jeunes pour qu’ils puissent exprimer leurs difficultés, un éventuel mal-être, des problèmes d’addictions. Le jeune bénéficiera d’un accompagnement bienveillant ou sera orienté vers la structure adéquate. Il y a par exemple la Maison des Adolescents, les points accueil-écoute jeunes, les espaces santé Jeunes. En milieu scolaire, un jeune touché par l’addiction pourra trouver de l’aide auprès de la médecine scolaire ou de l’assistant social rattaché à l’établissement.

En quoi les techniques ADIOS peuvent-elles aider en cas d’addiction comportementale ?

Certaines techniques vont permettre de remonter à l’origine de l’addiction et de désensibiliser l’individu par rapport à l’événement traumatique. D’autres techniques donneront d’excellents résultats pour libérer les émotions négatives et renverser des croyances limitantes. Les pratiques hypnotiques sont tout à fait appropriées pour mettre un sens interdit au comportement problématique, aider la personne à retrouver ses propres ressources intérieures et l’accompagner vers l’accomplissement de ses objectifs.

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