Comment soigner son addiction aux jeux vidéo ?

Dans notre société moderne, où la technologie et le divertissement numérique prennent une place centrale, les jeux vidéo se sont imposés comme une source majeure de loisir pour des millions de personnes à travers le monde. Si le jeu peut offrir des moments de détente et même stimuler certaines compétences cognitives, il peut également conduire à une utilisation excessive, voire compulsive, connue sous le nom d’addiction aux jeux vidéo.

Cette dépendance, caractérisée par l’incapacité à limiter le temps passé devant les écrans de jeu, peut entraîner des conséquences graves sur la santé physique, mentale et sur les relations sociales. Face à ce défi croissant, il est essentiel de comprendre les mécanismes de cette addiction et de rechercher des stratégies efficaces pour la soigner. Une stratégie holistique adaptée pourra ainsi aider les individus à reprendre le contrôle de leur vie.


Quelles sont les causes d’une addiction aux jeux vidéo ?

Jouer peut procurer une réelle détente, un moment ludique de plaisir. Utilisé à mauvais escient, le jeu vidéo conduit à une addiction comportementale pouvant altérer le bien-être global de l’individu. Les causes de l’addiction sont multifactorielles.

Le jeu vidéo permet une évasion psychologique. Bien souvent, le joueur échappe au stress de la vie quotidienne, s’offre une parenthèse contre les émotions ou situations difficiles à gérer, en se réfugiant dans son univers virtuel. Cet univers fictif peut aussi donner une impression réconfortante de maîtrise, de pouvoir, surtout lorsque la personne ne maîtrise plus les événements de la vie réelle.

De plus, les jeux vidéo sont conçus pour récompenser les joueurs à travers les différents niveaux, via l’attribution de points, d’avantages. Cette gratification active le circuit du plaisir du cerveau et encourage le joueur à continuer.

L’addiction aux jeux vidéo peut se développer chez des personnes fragilisées psychologiquement. La personne souffrant de dépression, d’anxiété ou de trouble déficitaire de l’attention peut utiliser le jeu comme automédication, pour gérer les symptômes de ses troubles.

Le facteur environnemental peut également être une cause de l’addiction aux jeux vidéo. Les personnes, et particulièrement les adolescents, peuvent ressentir une certaine pression sociale à rester connectés avec des coéquipiers, ou jouer aux mêmes jeux que les amis pour répondre au besoin d’appartenance. Les personnes souhaiteront également conserver leur statut en ne manquant aucun événement spécial, ce qui peut encourager l’abus.

Par ailleurs, les caractéristiques de certains jeux conditionnent l’utilisateur à une utilisation prolongée.


Quels sont les signes et les symptômes d’une addiction aux jeux vidéo ?

Plusieurs signes indiquent la possibilité d’une addiction. Il est évidemment possible de manifester un ou plusieurs signes sans pour autant être addict, toutefois, il est important d’observer l’intensité et la récurrence des symptômes :

 

  • Préoccupation constante pour le jeu : la personne va constamment penser au jeu, même lorsqu’elle ne joue pas. Cela va être son principal sujet, elle va établir son emploi du temps en fonction des événements et planifier ses sessions de jeu, établir des stratégies en prévision de la prochaine connexion

  • Temps passé sur les jeux : la personne va progressivement augmenter son temps de jeu, au détriment d’autres activités et des liens sociaux et familiaux. Le joueur va rencontrer des difficultés à s’imposer ou respecter des limites, et va perdre tout intérêt pour d’autres activités. Il persistera dans ses habitudes de jeu en dépit de la détérioration des liens familiaux, du manque de concentration au niveau scolaire ou professionnel, et en dépit des obligations du quotidien

  • Mensonge : le joueur compulsif va mentir à propos de son activité, ou minimiser sa présence devant les écrans de jeu

  • Utilisation du jeu comme exutoire : le jeu va devenir un moyen d’échapper aux difficultés, au stress, à l’angoisse

  • Négligence de l’hygiène personnelle et de la santé : la personne va négliger son alimentation, son sommeil, l’exercice physique, voire son hygiène corporelle, en consacrant la majorité de son temps au jeu

  • Syndrome de manque : la personne va manifester de l’irritabilité, du stress, de l’anxiété, de l’abattement, s’il est empêché de jouer


Les traitements et les soins possibles contre une addiction aux jeux vidéo

L’addiction aux jeux vidéo est reconnue comme un trouble de la santé mentale à considérer sérieusement. Une prise en charge holistique est à envisager.

La thérapie comportementale est un outil tout à fait indiqué pour aider les individus à identifier les pensées liées au comportement, et pour développer des stratégies adaptées pour les modifier et installer de nouveaux comportements.

Un traitement médicamenteux peut être nécessaire pour apaiser les troubles concomitants tels que l’anxiété ou une éventuelle dépression.

Il est essentiel de travailler sur la gestion du temps, et procéder à une détoxification numérique. Mettre en place des périodes sans jeux vidéo et apprendre à gérer son temps en équilibrant les activités de jeu avec d’autres intérêts, les responsabilités quotidiennes et les liens sociaux et familiaux fait partie intégrante de la prise en charge.

Il est essentiel de recevoir un soutien de la part de son entourage pour surmonter cette condition. Les cas les plus sévères peuvent être orientés vers des centres spécialisés pour suivre un programme en résidentiel.

Femme au Téléphone

RDV en visio gratuit de 15 minutes avec un conseiller

Faites un 1er pas pour vous libérer de l’addiction et prenez gratuitement rendez-vous pour 15 minutes par téléphone

Prendre Rdv


Quels sont les risques et les conséquences si je ne traite pas mon addiction aux jeux vidéo ?

Ne pas traiter une addiction aux jeux vidéo favorise l’apparition ou l’aggravation de troubles physiques et mentaux, et peut sérieusement altérer la vie sociale, professionnelle, voire financière.

Au niveau physique, la station assise prolongée peut occasionner des douleurs dorsales, cervicales, articulaires. La sédentarité augmente les risques liés au poids. L’usage excessif des écrans peut entraîner des troubles du sommeil et une gêne oculaire. L’addiction aux jeux vidéo peut également contribuer à des troubles psychologiques ou approfondir ceux-ci si la personne présentait une fragilité à ce niveau.

La consommation excessive de jeux vidéo nuit aussi aux performances scolaires et professionnelles, en impactant la concentration, la motivation et également la gestion du temps.

Cette présence incontrôlée devant les écrans de jeu peut également conduire à un isolement social. En effet, la personne ne communique plus avec ses proches. Elle s’enferme dans un monde virtuel, s’éloigne des interactions réelles et néglige les moments en famille ou avec les amis.

L’addiction au jeu peut également interférer sur l’équilibre financier. L’achat compulsif de jeux, des consoles dernier cri, d’équipements divers et les possibles transactions dans les jeux, peuvent conduire à des dépenses excessives, voire à l’endettement.


Quelles sont les maladies possibles ?

Concrètement, l’addiction peut favoriser l’apparition de troubles physiques et mentaux.

Rester assis de manière prolongée, ou répéter les mêmes mouvements avec la manette ou le clavier, favorise l’apparition de troubles musculosquelettiques, comme des douleurs lombaires, cervicales ou articulaires, des troubles de la posture ou le syndrome du canal carpien.

La fatigue oculaire peut également survenir en regardant les écrans pendant de longues sessions. Cela peut inclure une vision trouble, des maux de tête ou des yeux secs. L’exposition aux écrans peut aussi occasionner des troubles du sommeil.

Le mode de vie sédentaire combiné à une alimentation déséquilibrée augmente les risques d’obésité et de maladies cardiovasculaires. Si la personne néglige son hygiène personnelle, notamment l’hygiène corporelle et dentaire, cela peut contribuer au développement de problèmes de peau et de caries, et problèmes gingivaux.

Enfin, l’addiction aux jeux vidéo est souvent liée à des troubles psychologiques comme la dépression, troubles de l’anxiété et trouble de l’attention, avec ou sans hyperactivité. Ces symptômes peuvent s’aggraver avec l’isolement social et le stress.

Les gestes de prévention pour lutter contre l’addiction aux jeux vidéo

Les nouvelles technologies, dont les jeux vidéo, prennent une place de plus en plus importante dans la société actuelle. Il est ainsi primordial de prévenir l’addiction en adoptant de saines habitudes de vie et en sensibilisant les enfants dès le plus jeune âge.

Il est nécessaire pour un jeune enfant d’être encadré et d’évoluer dans un environnement stable et sécurisant. Le temps de jeu doit être surveillé, et les parents doivent encourager d’autres activités, sportives, culturelles et artistiques. Ces habitudes saines, une fois ancrées, pourront perdurer, y compris lorsque l’enfant deviendra adulte.

Il est donc indispensable de cultiver des centres d’intérêt diversifiés, pour éviter que le jeu ne devienne la principale source de satisfaction ou d’évasion. Maintenir une vie sociale active est essentiel et permet de conserver un équilibre.

La mise en place de limites claires est indispensable pour maintenir un équilibre. Se fixer des limites de temps de jeu, interdire les jeux dans la chambre à coucher, effectuer des pauses régulières et programmer périodiquement des journées sans jeu sont des astuces permettant de réguler l’activité de jeu.

Enfin, il est capital de s’autoriser à rencontrer un professionnel de la santé dès les premiers signes d’addiction.

Arrêtez le tabac en 12 semaines

Découvrez la méthode révolutionnaire qui a aidé 2500 personnes à se

libérer de leur addictions.


Qui consulter pour une addiction aux jeux vidéo ?

Lorsque le quotidien est altéré par une addiction, quelle qu’elle soit, différents professionnels de la santé peuvent apporter une écoute et une aide pour surmonter le problème. Le médecin traitant peut établir un diagnostic et orienter la personne afin qu’un plan approprié soit mis en place.

Le psychothérapeute aidera la personne à comprendre et désamorcer les mécanismes de l’addiction aux jeux vidéo et à installer de nouveaux comportements.

Il existe aussi de nombreuses structures qui proposent un accueil, une écoute et un suivi holistique, comme les CSAPA (Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie), ou les CMP.

L’Institut ADIOS est une méthode alternative qui répare les causes inconscientes à l’origine de la dépendance. Le praticien en Activation du Changement va aider la personne à identifier les déclencheurs de l’addiction, et à libérer les émotions négatives liées à cette addiction. À l’aide d’une combinaison de 12 techniques, un dialogue sera mis en place avec l’inconscient pour permettre d’installer de nouveaux comportements et revenir vers un équilibre durable.


Pour conclure

Surmonter une addiction aux jeux vidéo exige une approche globale et personnalisée, car chaque individu peut réagir différemment aux diverses méthodes et l’origine de l’addiction diffère d’une personne à l’autre. Quoi qu’il en soit, la clé du succès dans le traitement de l’addiction aux jeux vidéo réside dans la volonté du joueur de s’engager dans le processus de retour à l’équilibre, soutenu par des professionnels compétents et un solide réseau familial et social. Il est important pour la personne d’expérimenter différentes méthodes afin de trouver celle qui lui convient le mieux.


FAQ

Lorsque le quotidien est altéré par une addiction, quelle qu’elle soit, différents professionnels de la santé peuvent apporter une écoute et une aide pour surmonter le problème. Le médecin traitant peut établir un diagnostic et orienter la personne afin qu’un plan approprié soit mis en place.

Le psychothérapeute aidera la personne à comprendre et désamorcer les mécanismes de l’addiction aux jeux vidéo et à installer de nouveaux comportements.

Il existe aussi de nombreuses structures qui proposent un accueil, une écoute et un suivi holistique, comme les CSAPA (Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie), ou les CMP.

L’Institut ADIOS est une méthode alternative qui répare les causes inconscientes à l’origine de la dépendance. Le praticien en Activation du Changement va aider la personne à identifier les déclencheurs de l’addiction, et à libérer les émotions négatives liées à cette addiction. À l’aide d’une combinaison de 12 techniques, un dialogue sera mis en place avec l’inconscient pour permettre d’installer de nouveaux comportements et revenir vers un équilibre durable.


Pour conclure

L’addiction aux jeux vidéo peut-elle entraîner de l’épilepsie ?

Surmonter une addiction aux jeux vidéo exige une approche globale et personnalisée, car chaque individu peut réagir différemment aux diverses méthodes et l’origine de l’addiction diffère d’une personne à l’autre. Quoi qu’il en soit, la clé du succès dans le traitement de l’addiction aux jeux vidéo réside dans la volonté du joueur de s’engager dans le processus de retour à l’équilibre, soutenu par des professionnels compétents et un solide réseau familial et social. Il est important pour la personne d’expérimenter différentes méthodes afin de trouver celle qui lui convient le mieux.

Un enfant peut-il développer une addiction au jeu ?

Il n’y a pas d’âge spécifique pour développer une addiction au jeu. Tout dépend de l’état d’esprit du joueur, de son environnement, de la fréquence du jeu. Les signes qui doivent alerter se rapportent au comportement du joueur, à l’intérêt qu’il porte à d’autres activités proposées. Il est fortement recommandé d’attendre le plus longtemps possible avant de proposer des jeux vidéo à un enfant et de bien encadrer son activité de jeu en fixant des limites claires.

Existe-t-il des médicaments efficaces contre l’addiction aux jeux vidéo ?

Le traitement de l’addiction aux jeux vidéo repose essentiellement sur une approche psychologique. Des études se penchent sur l’effet de médicaments bien spécifiques chez les personnes souffrant d’addiction aux jeux vidéo mais les traitements médicamenteux traitent particulièrement les troubles concomitants comme l’anxiété ou la dépression.

Vous voulez sortir de votre addiction ?

Je suis décidé(e) et je souhaite réserver ma première séance en visio ou sur place (payant)