Comment soigner son addiction aux écrans ?

Les écrans font partie intégrante de notre quotidien. Qu’il s’agisse de télévision, d’ordinateur, de smartphone ou de tablette, ils sont omniprésents dans notre vie personnelle, mais aussi professionnelle et scolaire. L’addiction aux écrans est un phénomène de plus en plus répandu dans notre société, qui touche aussi bien les enfants que les adultes. Les écrans sont des outils de planification, de communication, d’information et de divertissement.

Toutefois, ils peuvent aussi être des sources de stress, d’isolement, de distraction et de dépendance. Comment reconnaître les signes d’une addiction aux écrans ? Quelles sont les conséquences sur la santé physique et mentale ? Et surtout, comment se libérer de cette emprise et retrouver un usage équilibré et sain des technologies numériques ?

Quelles sont les causes d’une addiction aux écrans ?

L’addiction peut être influencée par plusieurs facteurs. Il y a d’abord l’aspect psychologique : se réfugier derrière les écrans peut offrir une échappatoire face au stress du quotidien, ou à des émotions intenses suscitées par une expérience traumatisante. Le divertissement offert par les écrans est conçu pour captiver l’attention, et stimuler le circuit de la récompense dans le cerveau, ce qui incite à un usage prolongé et répété.

L’aspect social joue aussi un rôle prépondérant. En effet, les écrans permettent de rester connecté avec les autres en permanence, en toutes circonstances. Le besoin d’interactions sociales est assouvi constamment, pouvant mener à une utilisation excessive pour celui qui est perpétuellement en quête de validation et d’appartenance.

Enfin, les facteurs environnementaux contribuent à l’augmentation des temps passés devant un écran. L’accessibilité croissante aux écrans crée un environnement propice au développement d’une addiction. Il devient difficile pour certaines personnes de se passer d’écran sans une aide extérieure.

Quels sont les signes et les symptômes d’une addiction aux écrans ?

Les signes et les symptômes d’une addiction aux écrans varient d’une personne à l’autre, mais il existe des indicateurs communs.

Ainsi, l’utilisation excessive et compulsive au point que cela interfère sur la vie quotidienne est un signe majeur. La personne peut être amenée à négliger ses responsabilités, en privilégiant le temps passé devant les écrans. Elle pourra ainsi procrastiner sur les tâches du quotidien, et manquer d’assiduité au niveau professionnel ou scolaire. Les interactions familiales et sociales se réduisent.

L’irritabilité, l’anxiété, l’angoisse, l’impossibilité de s’atteler à d’autres activités, l’agitation ou au contraire un comportement apathique lorsqu’on n’a pas accès aux écrans, sont d’autres signes évocateurs.

Les traitements et les soins possibles contre une addiction aux écrans

Reconnaître les signes d’addiction est crucial pour chercher de l’aide et trouver des stratégies pour gérer l’utilisation des écrans de manière plus saine. Agir au plus vite dès les premiers signes inquiétants permet de retrouver rapidement un équilibre. Les solutions à mettre en place diffèrent, en fonction de la gravité de l’addiction.

Pour commencer, il est essentiel de pouvoir obtenir du soutien au niveau de l’entourage. Les proches ont déjà la possibilité d’observer les changements de comportements chez la personne touchée par l’addiction, et d’alerter lorsque les signes s’intensifient. L’entourage peut aider la personne à se reconnecter avec sa vie sociale et familiale. On peut également trouver du soutien auprès d’un groupe de parole, pour se motiver mutuellement et partager ses expériences, ses doutes, les émotions traversées.

En cas d’addiction sévère, une thérapie est envisageable. Cela peut être une thérapie comportementale et cognitive, qui aura pour objectif de remplacer le comportement inadapté par un autre. La thérapie familiale est une autre forme de thérapie, où le travail sera effectué avec les différents membres d’une famille pour améliorer les relations intrafamiliales et amener à un nouveau mode de fonctionnement.

Avoir recours à une méthode alternative est également un moyen très efficace de se libérer de l’addiction, ainsi que des émotions et croyances négatives rattachées à cette addiction. C’est ce que propose l’Institut ADIOS, à travers une combinaison de 12 techniques douces et efficaces. Le praticien en Activation du Changement s’intéresse tant à l’addiction qu’à son origine inconsciente. Il propose des protocoles individualisés pour travailler sur la racine du problème et faciliter l’arrêt de l’addiction.

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Quels sont les risques et les conséquences si je ne traite pas mon addiction aux écrans ?

Les risques inhérents à l’utilisation abusive des écrans sont notamment d’ordre physique, mental, et social.

L’exposition constante à la lumière bleue des écrans peut conduire à des troubles de la vision et cela peut causer à long terme une dégénérescence maculaire. Des troubles du sommeil peuvent également apparaître.

Chez les enfants et les adolescents, l’abus d’écran peut occasionner des retards d’apprentissages, des problèmes de concentration, et entraver le développement physique et émotionnel du jeune.

De manière générale, quel que soit l’âge, la personne peut s’isoler progressivement si l’addiction n’est pas traitée. Son efficacité professionnelle ou scolaire peut être altérée. Le bien-être mental peut être impacté, la personne peut manifester des signes de nervosité, d’anxiété, de dépression.

Quelles sont les maladies possibles ?

L’exposition aux écrans peut avoir des effets délétères sur la santé physique et mentale :

Fatigue visuelle et maux de tête
Problèmes de concentration
Dépression et anxiété

Il est important de considérer également la sédentarité qui s’installe et qui peut être source d’obésité et de maladies cardiovasculaires. Elle peut favoriser des maladies telles que l’hypertension artérielle, le diabète, impacter la circulation sanguine, et augmenter les risques de dépression et d’anxiété.

Les gestes de prévention pour lutter contre l’addiction aux écrans

Il est indispensable d’adopter les bons gestes de prévention, dès le plus jeune âge. Ainsi, certaines mesures, prises au plus tôt, permettent d’éviter l’addiction et ses conséquences :

Proscrire l’usage d’écran avant l’âge de 3 ans
À partir de 3 ans, déterminer des temps d’écran, des horaires précis et guider les enfants sur le choix des programmes, jeux et contenus
Instaurer des règles favorisant des interactions familiales harmonieuses : pas d’écran lors des repas ou dès l’arrivée à la maison
Éviter tout écran 1 à 2 heures avant le coucher

Il est important de privilégier des temps sans écran, et de mettre en place des activités diversifiées, comme la pratique d’un sport, des activités artistiques, de la lecture, des sorties culturelles ou dans la nature.

Des activités comme la méditation, le yoga, le taï-chi permettent d’évacuer le stress et d’entretenir un équilibre mental et corporel.

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Qui consulter pour une addiction aux écrans ?

Si l’addiction est sévère et qu’elle est associée à des signes physiques ou mentaux alarmants, il est judicieux de consulter un médecin rapidement.

Dans tous les cas, un addictologue sera en mesure d’établir un programme structuré visant à libérer le sujet de l’addiction, en veillant à limiter les effets indésirables du sevrage.

Un psychothérapeute pourra également prendre en charge l’addiction via une thérapie individuelle ou familiale.

Une thérapie brève est un excellent moyen de venir rapidement à bout de l’addiction, et d’installer de nouveaux comportements. L’Institut ADIOS est tout à fait indiqué pour comprendre et gérer une addiction aux écrans. Le praticien en Activation du Changement, en étroite collaboration avec le sujet, cherche à comprendre les éléments qui incitent le concerné à recourir aux écrans de manière compulsive. Le parcours d’accompagnement, entièrement individualisé, conduit au retour à l’autonomie en quelques séances.

Pour conclure

Une addiction aux écrans n’est pas à prendre à la légère. Même si l’accès aux écrans est largement démocratisé, il convient d’en maîtriser l’usage pour éviter des désagréments au niveau physique, mental ou social.

Comme toute addiction, l’addiction aux écrans peut faire l’objet d’un accompagnement. Plusieurs solutions sont accessibles, il est important de s’orienter vers celle qui sera en adéquation avec les attentes et la personnalité de la personne concernée.

FAQ

Je travaille toute la journée sur un ordinateur, est-ce que cela peut générer une addiction aux écrans ?

L’addiction est une perte de contrôle face à un comportement. Dans le cadre du travail, il est important d’établir des limites claires. Ainsi, il est essentiel de s’en tenir à ses missions professionnelles et ne pas utiliser l’ordinateur à des fins récréatives. Des temps de pause réguliers sont à définir. Une fois la journée de travail terminée, il est essentiel de s’octroyer une vraie coupure, en marchant, en pratiquant une activité sportive ou artistique, en lisant, en privilégiant des moments précieux en famille, ou entre amis.

Est-il déconseillé de mettre une télé dans la chambre d’un enfant ou d’un adolescent ?

D’une manière générale, il est préférable que la chambre à coucher reste une pièce consacrée au sommeil, y compris pour les adultes. Les ondes émises par un poste de télévision peuvent avoir un effet sur l’organisme, même lorsque l’écran est éteint. Les radiofréquences des téléphones mobiles et des téléviseurs peuvent altérer le sommeil. Il est donc conseillé de ne pas en disposer dans les chambres. De plus, l’enfant peut être tenté de transgresser les règles et d’utiliser l’écran plutôt que de passer une bonne nuit de sommeil. Les bonnes habitudes s’apprennent très tôt, il est important de faire les meilleurs choix pour les enfants.

Est-il bon que les enfants travaillent sur ordinateur à l’école ?

Maîtriser l’informatique est indispensable au sein de la société actuelle. De nouveaux outils ont été développés pour faciliter l’apprentissage, il est important de s’intégrer à cette démarche d’évolution et en tirer tous les bienfaits. L’école pose un cadre bien défini concernant l’utilisation de l’outil informatique. D’autres supports sont toujours largement utilisés, comme les supports papiers, les échanges verbaux, les sorties culturelles. Les pratiques sportives et artistiques font également partie du programme afin de stimuler la créativité, l’autonomie, la lucidité et les interactions sociales de l’enfant.

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