Comment soigner son addiction aux réseaux sociaux ?

Le développement des réseaux sociaux, à l’ère du numérique, a modifié notre façon de communiquer et d’interagir. Les plateformes comme Facebook, Instagram, Snapchat, permettent de partager diverses expériences de manière instantanée et permanente, tout en y présentant la meilleure version de soi. Cette disponibilité et la gratification instantanée via les interactions immédiates contribuent à une utilisation compulsive des réseaux.

 

Cette préoccupation constante vis-à-vis des réseaux est un signe caractéristique d’une addiction, addiction qui peut entraîner des répercussions significatives sur la santé mentale, les relations interpersonnelles et la productivité. De la reconnaissance des symptômes de dépendance à l’adoption de stratégies visant à modifier le comportement addictif, diverses approches peuvent aider à rétablir un équilibre sain entre vie numérique et vie réelle

 


Quelles sont les causes d’une addiction aux réseaux sociaux ?

Utilisés de manière maîtrisée, les réseaux sociaux proposent de nombreuses fonctionnalités simplifiant la communication, la connectivité, et le développement de l’image personnelle, à travers des partages de contenus pertinents et de centres d’intérêt. Toutefois, la facilité d’accès à ces réseaux grâce aux nouvelles technologies, comme les appareils connectés, les smartphones, contribue à leur utilisation de plus en plus fréquente jusqu’à devenir excessive.

Les plus jeunes peuvent également ressentir une pression sociale et chercher à rester connectés pour nourrir ce besoin d’appartenance. La présence sur les réseaux répond également à une recherche de validation sociale, à travers les différentes réactions et commentaires à la suite d’un partage. Recevoir ces signes d’approbation peut renforcer l’estime de soi de manière temporaire, et pousse à chercher davantage de retours, réactions et commentaires positifs.

Les réseaux servent souvent d’échappatoire au stress, à l’ennui et à l’anxiété. Cette immersion numérique permet une évasion salutaire. Les personnes trouvent un soulagement éphémère en mettant leurs problèmes personnels de côté, voire en les partageant sur les réseaux. Les réactions positives sur leur profil provoquent une sensation de satisfaction immédiate, par la libération de dopamine qui stimule le système de récompense du cerveau.

L’influence des algorithmes peut également conduire à une utilisation machinale et intensive des réseaux. Les algorithmes montrent aux utilisateurs du contenu qui retient leur attention, en s’appuyant sur ce qui correspond à leurs intérêts. Ce contenu ciblé favorise la consommation addictive des réseaux sociaux.

Les facteurs psychologiques et sociaux peuvent rendre les personnes plus vulnérables à l’addiction aux réseaux sociaux. Ainsi, une personne affectée par la dépression, une faible estime de soi, par l’anxiété sera plus encline à développer une addiction aux réseaux. Elle va y trouver un réconfort temporaire et se sentir connectée aux autres.

 


Quels sont les signes et les symptômes d’une addiction aux réseaux sociaux ?

Il est tout à fait courant d’utiliser les réseaux sociaux quotidiennement. Ceux-ci nous permettent de communiquer avec facilité de façon étendue. Toutefois, certains signes alertent sur une utilisation non maîtrisée susceptible d’altérer le quotidien d’une personne.

La personne affectée présente une préoccupation constante des réseaux sociaux, qui suscite une utilisation excessive et compulsive. Elle a constamment le désir de se connecter, et passe un temps démesuré sur les réseaux, souvent au détriment d’autres activités importantes, comme le travail, les études ou la vie sociale et familiale. L’individu peut même se connecter de manière machinale, et faire défiler les pages sans but précis.

La personne touchée par cette addiction perd tout intérêt pour les autres activités sociales ou loisirs. Les tentatives de contrôle de ce temps passé sur les réseaux se révèlent infructueuses et l’individu se sent parfois poussé à mentir sur son comportement.

Le cerveau développe une tolérance, c’est-à-dire que la personne aura besoin de passer encore plus de temps sur les réseaux pour ressentir le même niveau de satisfaction et de soulagement qu’auparavant. Le sujet pourra présenter des signes d’anxiété, de stress et d’agitation liés aux interactions sur les réseaux sociaux, ou quand il est empêché d’utiliser ces réseaux.

La personne peut aussi souffrir de fatigue, de troubles du sommeil, d’irritations oculaires ou de maux de tête, en raison de l’utilisation prolongée des appareils électroniques et de la lumière bleue des écrans.

 


Les traitements et les soins possibles contre une addiction aux réseaux sociaux

Il est possible de demander de l’aide lorsque l’on développe une addiction aux réseaux sociaux et qu’il devient difficile d’en sortir seul. Le soutien de l’entourage est crucial. Ce sont bien souvent les proches qui constatent les signes de l’addiction et qui peuvent alerter et accompagner la personne affectée.

Plusieurs dispositifs sont accessibles pour accompagner les plus jeunes. Ceux-ci peuvent bénéficier d’une écoute multidisciplinaire au sein des Maisons des Adolescents (MDA). L’équipe soignante, composée de médecins, psychologues, éducateurs, et autres intervenants, sera en mesure de conseiller et orienter les jeunes en difficulté. L’accueil est également possible au niveau des Espaces Santé Jeunes (ESJ) qui proposent des actions de prévention. Les missions locales accompagnent également les jeunes de 16 à 25 ans en proposant une aide médicale.

Le traitement de l’addiction repose sur la compréhension des causes profondes de l’addiction et l’activation de nouveaux comportements. La psychothérapie et la thérapie comportementale et cognitive sont donc des solutions essentielles dans le processus de retour à l’équilibre.

Le médecin traitant peut éventuellement proposer un traitement médicamenteux pour surmonter les troubles liés à l’addiction, tels que l’anxiété ou une dépression.

Les méthodes alternatives peuvent proposer un accompagnement efficace au niveau des addictions comportementales comme l’addiction aux réseaux sociaux. Au sein de l’Institut ADIOS, le praticien en Activation du Changement va établir un parcours d’accompagnement qui prendra en compte le comportement ainsi que ses origines inconscientes. Un travail sera fait sur les émotions et les croyances négatives liées à cette addiction, et de nouveaux comportements seront installés, à l’aide de techniques comme l’hypnose et des pratiques psycho-émotionnelles.

 

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Quels sont les risques et les conséquences si je ne traite pas mon addiction aux réseaux sociaux ?

Ne pas traiter une addiction aux réseaux sociaux peut amplifier des troubles déjà préexistants, comme l’anxiété, la dépression, le manque d’estime de soi. L’addiction peut également altérer la santé physique et notamment la vision, le sommeil.

Un des risques majeurs concerne les relations sociales : une utilisation excessive peut paradoxalement conduire à un isolement social, les interactions réelles étant remplacées par les liens virtuels. Des conflits peuvent survenir dans les relations personnelles en général, lorsque l’usage de ces réseaux empiète sur les liens familiaux et sociaux.

Une utilisation excessive des réseaux sociaux peut être source de distraction, occasionner un manque de concentration qui se répercute sur la productivité au travail ou au cours des études.

La recherche constante d’approbation à travers les vues, les commentaires, les réactions et les partages, peut entraîner une dépendance émotionnelle aux réseaux sociaux. Il est également à souligner qu’une exposition constante en ligne augmente potentiellement les risques de cyberintimidation, de harcèlement et de conflits.


Quelles sont les maladies possibles ?

L’utilisation compulsive des réseaux sociaux ne cause pas directement de maladies mais contribue à l’apparition ou à l’aggravation de troubles physiques ou mentaux.

Au niveau physique, l’exposition prolongée aux écrans peut causer des problèmes de vision, des maux de tête et des yeux secs, et occasionner des troubles du sommeil. La sédentarité, lorsque l’on reste inactif devant les écrans, peut contribuer au surpoids, à l’obésité et augmenter le risque de maladies cardiovasculaires.

Sur le plan psychologique, l’usage excessif des réseaux sociaux peut exacerber le stress, les troubles anxieux et favoriser l’isolement et la dépression. Les troubles de l’attention et de l’hyperactivité peuvent également être accentués.


Les gestes de prévention pour lutter contre l’addiction aux réseaux sociaux

Au sein d’une société qui offre une large accessibilité aux nouvelles technologies et multiplie les interactions virtuelles, il convient de sensibiliser tout un chacun dès le plus jeune âge. Ainsi, il est important d’encadrer les enfants dans l’utilisation des technologies et des réseaux sociaux. L’exposition aux réseaux sociaux doit être la plus tardive possible. Il est essentiel que les parents contrôlent et régulent la présence des jeunes sur les réseaux.

Il est important, à tout âge, de privilégier une utilisation consciente des réseaux, et de veiller ainsi à se connecter uniquement lorsque cela répond à un besoin réel et non à une habitude. Il est capital de déterminer des créneaux spécifiques pour utiliser les réseaux et de se tenir à cet emploi du temps. Désactiver les notifications est un bon moyen pour éviter la tentation de se connecter.

Pratiquer des activités, comme le sport, la lecture, des sorties culturelles, permet de réduire le temps passé sur les réseaux et apporte de nombreux bienfaits. Ces activités permettent de se cultiver, d’entretenir sa santé physique et mentale.

La pratique d’activités relaxantes, comme la méditation ou le yoga, est bénéfique pour lutter contre le stress et éviter une utilisation chronophage des réseaux.

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Qui consulter pour une addiction aux réseaux sociaux ?

Le médecin, qu’il s’agisse du médecin traitant ou d’un addictologue, est un interlocuteur privilégié dans le cadre d’une addiction comportementale. Il établira un diagnostic, traitera d’éventuels troubles tels que l’anxiété ou la dépression, et orientera la personne affectée vers un psychothérapeute. La psychothérapie est indispensable pour identifier les causes sous-jacentes de l’addiction et pour mettre en place une stratégie pour modifier le comportement problématique.

L’Institut ADIOS est une alternative qui propose une approche holistique. L’individu est considéré dans sa globalité, et le parcours d’accompagnement est établi sur mesure, en prenant en compte les attentes de la personne, son environnement, ses objectifs, ses contraintes, sa personnalité. Les émotions de la personne vont être considérées avec attention : il est important, en effet, d’aider le sujet à se libérer des émotions lourdes pour qu’il puisse retrouver ses propres ressources intérieures et adopter de nouveaux comportements.

Pour conclure

L’addiction aux réseaux sociaux est une addiction comportementale à traiter de manière sérieuse. Les impacts sur la vie sociale, professionnelle et sur la santé physique et mentale peuvent être conséquents. La prévention est un élément essentiel pour maintenir une utilisation consciente et mesurée des réseaux sociaux. Cette prévention est à mettre en place dès le plus jeune âge pour optimiser et pérenniser un équilibre de vie et un épanouissement physique et mental.

FAQ

Si les réseaux sociaux ont pour but de faciliter la connectivité et les échanges, comment peuvent-ils conduire à l’isolement ?

Les réseaux restent des plateformes virtuelles où les échanges se passent de manière numérique. Utilisés de façon excessive, les réseaux peuvent diminuer les interactions en face à face, et pousser la personne à la sédentarité, à se réfugier dans ce mode de communication anonyme, facile et chronophage.

Pourquoi est-il important de privilégier la communication humaine ?

La communication humaine est essentielle à l’épanouissement humain. Elle diffère de la communication virtuelle dans le sens où elle est plus authentique et profonde, et les émotions sont plus faciles à transmettre et à ressentir dans la communication humaine. Le langage corporel et la richesse des échanges contribuent à notre bien-être global.

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