Comment soigner sa bigorexie ?

La bigorexie, ou addiction au sport, se manifeste par un engouement excessif pour l’exercice et l’activité physique, amenant l’individu à pratiquer de façon compulsive, quitte à nuire à sa propre santé physique et mentale. Cette obsession se distingue nettement d’un mode de vie sain visant simplement le maintien de la forme, en raison de son intensité et de ses répercussions néfastes sur les plans personnel, professionnel et social. Les personnes souffrant de bigorexie peuvent éprouver une anxiété profonde à l’idée de manquer une session d’entraînement. Elles vont privilégier leur routine sportive au détriment de leurs responsabilités et liens sociaux, et persister dans leur pratique malgré les lésions ou contre-indications de santé. À une époque où la pratique sportive est souvent encouragée pour ses vertus, il devient parfois difficile de distinguer la passion de la dépendance, rendant ainsi le diagnostic et la prise en charge de la bigorexie d’autant plus délicats.

 


Quelles sont les causes de la bigorexie ?

La bigorexie, définie comme une addiction au sport, peut être alimentée par plusieurs facteurs. Une obsession pour l’esthétique, poussant l’individu à chercher une perte de poids rapide ou à atteindre un idéal corporel, peut engendrer une pratique sportive compulsive. La pression sociale, l’idéalisation de la minceur et le jugement d’autrui peuvent aggraver un sentiment de mal-être et motiver une personne à rechercher une valorisation personnelle à travers un engagement excessif dans l’exercice physique.

Des émotions telles que le stress et l’anxiété peuvent aussi conduire à la bigorexie, le sport devenant un moyen d’évasion ou un refuge face à ces sentiments négatifs. L’activité physique stimule la production d’endorphines, engendrant une sensation de plaisir et de bien-être qui peut inciter à l’excès de pratique dans la quête de ces effets positifs. Enfin, les athlètes de haut niveau sont particulièrement à risque de développer une addiction au sport sous la pression constante d’améliorer leurs performances ou de maintenir un niveau de compétitivité élevé.

 

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Quels sont les signes et les symptômes de la bigorexie ?

L’addiction à l’exercice est souvent associée à des troubles de l’alimentation et à une quête compulsive pour atteindre un physique idéalisé. Les personnes affectées peuvent souffrir psychologiquement et avoir une perception déformée de leur propre image. Elles ressentent une contrainte irrépressible de s’engager dans l’activité physique, souvent au prix de la négligence d’autres aspects de leur vie et malgré les limitations de leur santé physique.  

Ce comportement addictif peut également mener à un isolement social, en raison du temps considérable consacré à l’exercice. Des symptômes tels que l’irritabilité, l’anxiété, ou le sentiment de tristesse émergent lorsque les personnes sont empêchées de pratiquer.

De plus, certaines personnes peuvent recourir à l’usage de substances, y compris des produits dopants, pour booster leur performance. En absence de l’activité physique, elles peuvent se tourner vers la consommation accrue de caféine, de médicaments ou de drogues pour pallier le manque ressenti.

 


Les traitements et les soins possibles contre la bigorexie

Comment agit-il?

Il existe différentes méthodes pour traiter la bigorexie, avec pour but non pas d’éliminer complètement l’exercice physique, mais de rétablir une relation saine avec le sport, intégré de manière bénéfique dans le quotidien.

Un spécialiste en addictologie peut proposer un plan personnalisé pour aborder cette dépendance, de manière globale. Les problèmes associés tels que l’anxiété, la dépression, ou l’addiction à des substances peuvent nécessiter un traitement spécifique.

La psychothérapie joue un rôle clé en aidant à identifier et comprendre les origines et les dynamiques de l’addiction, tout en élaborant des stratégies pour changer ces comportements. L’association de différentes techniques thérapeutiques peut s’avérer efficace pour rééquilibrer l’individu. Par ailleurs, un médecin spécialisé dans le sport peut traiter les lésions ou maladies résultant d’un entraînement excessif et fournir des recommandations pour ajuster l’intensité de l’entraînement.

 

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Quels sont les risques et les conséquences si je ne traite pas ma bigorexie ?

Comme avec toutes les addictions, celle liée à l’exercice physique peut avoir de sérieuses conséquences sur la santé physique et mentale. Il est important de ne pas sous-estimer les addictions comportementales, car l’abus peut détériorer la santé corporelle et mentale, ainsi que nuire aux relations sociales.

En effet, l’addiction induit une augmentation significative de l’activité avec des temps de récupération insuffisants, ce qui favorise l’installation de la fatigue. Le corps devient plus vulnérable et des blessures peuvent survenir, le rétablissement peut être plus long et difficile.

Des troubles alimentaires et des déséquilibres hormonaux peuvent également se manifester. Les conséquences sont généralement aggravées par le fait que l’individu continue les séances d’entraînement, ignorant les signaux d’alarme de son corps.

Sur le plan mental, cette addiction peut masquer des troubles tels que l’anxiété, la dépression ou des troubles de l’image corporelle, l’exercice devenant une manière de gérer ces problèmes sans s’attaquer à leurs racines.

Une dépendance au sport, lorsqu’elle devient compulsive et démesurée, peut aussi conduire l’individu à négliger ses responsabilités professionnelles, familiales et sociales, entraînant des conflits au sein de la famille, une mise à l’écart sociale, voire une perte d’emploi. Le temps et l’énergie consacrés de manière excessive à l’exercice laissent peu de place pour les interactions sociales saines, accentuant ainsi le cycle de l’isolement. De même, l’individu peut présenter des troubles de la concentration ou de l’humeur susceptibles de lui porter préjudice dans un cadre professionnel.

Quelles sont les maladies possibles ?

Un excès d’activité physique peut nuire gravement à la santé physique, en suscitant des problèmes tels que l’apparition de troubles articulaires et musculaires, et de possibles fractures de fatigue. Les articulations, constamment soumises à des pressions répétitives sans récupération adéquate, peuvent développer des inflammations chroniques telles que la tendinite. De même, les muscles, surmenés et insuffisamment reposés, sont susceptibles de subir des déchirures ou des élongations, compromettant leur fonctionnalité et entraînant des douleurs persistantes. Les fractures de fatigue résultent d’un stress répété sur les os sans leur laisser le temps de se régénérer. Contrairement aux fractures classiques, les fractures de fatigue se développent graduellement et sont souvent diagnostiquées tardivement, ce qui peut conduire à des complications au niveau du traitement et prolonger la période de convalescence.

Une autre conséquence possible est la dysmorphie musculaire, caractérisée par une obsession de la prise de masse musculaire. On observe alors un développement musculaire extrême qui peut déformer le corps et rendre les mouvements moins précis. Parfois, la personne atteinte de bigorexie a un regard critique sur son corps, le jugeant trop peu musclé ou insuffisamment tonique. Cette pensée devient obsessionnelle et les individus affectés se livrent ainsi à des séances extrêmes. Ils peuvent utiliser de manière inappropriée des suppléments ou des substances dopantes pour tenter d’atteindre leurs objectifs surréalistes de musculation.

Pousser son corps au-delà de ses limites peut également augmenter le risque de crise cardiaque. L’activité physique est généralement bénéfique pour la santé cardiovasculaire, mais un excès peut avoir l’effet inverse. Le cœur est constamment sollicité à des niveaux extrêmes, sans profiter de la récupération adéquate.

La bigorexie peut s’accompagner de troubles alimentaires, comme l’anorexie ou la boulimie. La quête d’un corps perçu comme idéal peut pousser les individus à adapter des régimes alimentaires très poussés, aggravant le risque de déséquilibre nutritionnel et de dommages organiques à long terme.

L’excès d’activité peut engendrer des problèmes de sommeil. En effet, les cycles sont perturbés, entraînant de l’insomnie ou un sommeil de mauvaise qualité. Le sommeil est essentiel pour la récupération musculaire, organique, et pour le bien-être mental. Son altération peut exacerber les risques de blessures et de troubles psychologiques.

La dépendance à l’exercice peut également contribuer à l’émergence ou à l’aggravation de la dépression, en particulier si les personnes affectées sont empêchées de pratiquer leur activité physique. Ce sentiment de perte ou d’échec peut plonger les personnes concernées dans des états dépressifs profonds, exacerbant le cycle de dépendance à l’exercice comme moyen d’échapper à leur mal-être.

Les gestes de prévention pour lutter contre la bigorexie

Adopter une approche réfléchie et mesurée de sa routine sportive est essentiel pour prévenir la bigorexie :

  • Établir des limites claires : il est essentiel de planifier des sessions d’entraînement bien précises et de s’y conformer. Enrichir son emploi du temps avec des activités sociales et culturelles contribue à un équilibre de vie sain.

  • Rester à l’écoute de son corps : il est vital de reconnaître les signaux de fatigue et de prendre en compte toute sensation de malaise pour prévenir les blessures et l’épuisement. Cela peut nécessiter de diminuer l’intensité de l’entraînement.

  • Assurer un repos adéquat : le corps a besoin de sommeil réparateur pour maintenir un bon équilibre physique et mental, et des jours de pause sans activité physique sont nécessaires pour la récupération.

  • Accorder sa confiance aux recommandations professionnelles : un entraîneur qualifié peut fournir un programme sportif sur mesure, assurant une pratique modérée.

L’intégration d’activités apaisantes telles que la méditation, le yoga, ou la sophrologie peut aider à réduire le stress et à renforcer la connexion entre le corps et l’esprit. Ces pratiques favorisent une meilleure image de soi et une gestion efficace des émotions, influençant positivement la production d’hormones et de neurotransmetteurs associés au bien-être.

Le yoga met l’accent sur l’écoute de son corps, en encourageant la pratique d’une activité physique attentive et respectueuse des limites personnelles. Cette conscience accrue peut aider les individus souffrant de bigorexie à reconnaître les signaux envoyés par leur corps, et réduire ainsi les risques de surmenage.  Les techniques de respiration et les postures dans le yoga contribuent à réduire de manière significative les niveaux de stress et d’anxiété, offrant une alternative saine à l’exercice compulsif comme moyen de gestion du stress. Le yoga peut aider à améliorer l’estime de soi et à développer une relation plus saine et positive avec le corps et aide à équilibrer les systèmes nerveux sympathiques et parasympathiques, favorisant une meilleure régulation émotionnelle et un état de calme intérieur.

La méditation développe une attention soutenue sur les sensations corporelles et les états émotionnels, permettant une meilleure reconnaissance des besoins de repos et de récupération du corps. La pratique régulière de la méditation favorise la relaxation mentale et la réduction de l’anxiété, aidant à diminuer la dépendance à l’exercice physique comme méthode d’auto-gestion contre le stress et l’anxiété. La méditation est un outil qui aide à cultiver une présence et une acceptation de soi, utiles pour contrer les perceptions négatives et déformées de l’image corporelle. La méditation permet également de maîtriser les émotions, et de réduire les réactions impulsives, y compris le recours compulsif à l’exercice physique.

Ces pratiques encouragent une vision holistique de la santé qui intègre le bien-être physique, mental et émotionnel, offrant ainsi une alternative au focus exclusif sur l’aspect physique.


Qui consulter pour une bigorexie ?

Rechercher du soutien autour de soi est indispensable si l’on observe des effets négatifs sur le bien-être global, causés par l’activité sportive. Il est important de réagir dès les premiers signes, afin de retrouver rapidement un équilibre.

Consulter un professionnel de la santé, qu’il s’agisse d’un médecin généraliste, d’un médecin du sport ou d’un addictologue est une étape tout à fait indiquée. Ces professionnels sont en mesure de proposer un plan de traitement adapté et, si nécessaire, recommander un suivi psychothérapeutique.

Des approches alternatives peuvent également offrir des améliorations notables en quelques sessions seulement. L’Institut ADIOS offre un suivi personnalisé pour traiter les addictions comportementales, en cherchant à comprendre les causes profondes du problème. L’approche, qui prend en compte l’individu dans sa totalité et avec empathie, vise à s’occuper de l’addiction et de ses racines inconscientes. Les émotions et les croyances associées sont également considérées, et libérées à l’aide d’une combinaison de 12 techniques, dont l’hypnose et la Programmation Neuro-Linguistique (PNL). Cette méthode apporte des bienfaits visibles dès les premières séances.


Pour conclure

La guérison d’une addiction au sport implique une stratégie qui tient compte de la cause profonde de la dépendance et qui favorise l’adoption de comportements sains. Admettre le problème et accepter de demander de l’aide constitue un premier pas décisif. Explorer différentes méthodes pour trouver celle qui est la plus adaptée est judicieux. Finalement, surmonter une addiction au sport est un parcours personnel vers un mode de vie équilibré, où l’exercice demeure une activité agréable et bénéfique, sans empiéter sur les autres aspects de l’existence.


FAQ

Peut-on sortir seul de la bigorexie ?

La bigorexie est une addiction comportementale découlant d’un mal-être profond. Comme pour toute addiction, il peut être bénéfique d’envisager un suivi psychologique et/ou d’expérimenter une méthode alternative qui permettra de remonter à l’origine inconsciente du problème, d’aider à retrouver un équilibre et éviter toute rechute.

Comment l’Institut ADIOS peut aider en cas de bigorexie ?

Le praticien en Activation du Changement s’intéresse autant à l’addiction qu’à l’origine inconsciente de celle-ci. Il cherche donc à comprendre tous les aspects de l’addiction, les éléments déclencheurs incitant à pratiquer le sport à outrance, les émotions et les croyances liées à l’addiction. Il détermine un objectif avec la personne concernée et établit un parcours d’accompagnement personnalisé. Lors de cet accompagnement, il est important de libérer les émotions négatives pour créer un espace propice à un cheminement serein vers l’objectif. L’intervenant va aider la personne à retrouver ses propres ressources pour activer le changement.

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