Comment soigner son addiction au Xanax

Le Xanax est un médicament psychotrope appartenant à la famille des benzodiazépines. Sa molécule active est l’Alprazolam et lui confère des propriétés anxiolytiques, hypnotiques, sédatrices, et myorelaxantes. Il est principalement utilisé pour le traitement de l’anxiété, dans le contexte de troubles paniques ou lorsqu’elle est associée à un syndrome dépressif. On peut l’utiliser pour les insomnies dûes à l’anxiété.

Le développement d’une dépendance physique et psychologique au Xanax, est d’autant plus prégnant que son utilisation par le patient est prolongée dans le temps.

 


Les causes d’une addiction au Xanax ?

Comment agit-il?

La survenue d’une addiction au Xanax est multifactorielle et peut se développer dans les contextes suivants :

 

  • Utilisation prolongée ou à doses élevées : le corps s’habitue et des doses de plus en plus élevées sont nécessaires pour maintenir les effets initiaux (phénomène de l’augmentation de la tolérance du corps).

  • Auto-médication : modification de la posologie prescrite par le médecin

  • Antécédents : certains sujets affectés d’antécédents (personnels ou familiaux) de troubles de l’humeur ou d’abus de substances deviennent dépendants plus facilement.

  • Un arrêt brutal après une période d’usage régulier de Xanax peut provoquer des symptômes de sevrage importants, ce qui incite l’individu à continuer la prise de la molécule.


Addiction Xanax : signes et symptômes

La reconnaissance de l’addiction n’est pas toujours évidente car ces signes et symptômes forment un tableau complexe.

Les signes comportementaux se manifestent par une préoccupation constante de l’individu pour se procurer le Xanax et en faire un usage bien supérieur à celui préconisé. Des changements notables dans les habitudes de vie peuvent aller jusqu’à une négligence croissante de leurs responsabilités sociales, familiales, professionnelles et conduisent progressivement à l’isolement.

Les signes physiques d’une dépendance au Xanax sont : somnolence excessive, coordination motrice perturbée, parole “pâteuse”. Si la prise de Xanax est différée, des symptômes de sevrage se manifestent (agitation, sueurs, tremblements, insomnie).

Enfin, les signes psychologiques sont les suivants : changements d’humeur, idées noires, irritabilité, troubles de la concentration.  Une peur intense de vivre sans le Xanax est le signe d’une dépendance psychologique.

 


Addiction Xanax : traitements et soins possibles

Traiter une addiction au Xanax implique une approche globale personnalisée associant soins médicaux et soutien psychologique. Un processus de sevrage progressif doit être mis en place sous la surveillance d’un professionnel de santé spécialisé en mesure d’ajuster le traitement en fonction des réactions de l’individu.

Parallèlement, une  TCC (thérapie comportementale cognitive)  va aider le sujet à identifier et comprendre les comportements et pensées associés à sa dépendance, puis à les modifier . 

La participation à des groupes de soutien tels que les Narcotiques Anonymes est recommandée.

Des médicaments peuvent être prescrits pour gérer l’anxiété ou la dépression sous-jacente à l’addiction au Xanax.

Comment agit-il?
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Risques et les conséquences si je ne traite pas mon addiction au Xanax ?

Au plan physique : poursuivre une consommation excessive de Xanax va conduire à une dépendance de plus en plus importante susceptible de rendre le sevrage encore plus pénible et douloureux. Le risque de faire une overdose s’accroît, surtout s’il y a association avec d’autres substances psychotropes (alcool, opioïdes…). Sur le long terme, des effets sur le système nerveux peuvent se manifester (problèmes de cognition, de mémoire, dommages neurologiques….)

Au plan psychologique, les symptômes d’anxiété et de dépression s’aggravent alors que paradoxalement le Xanax avait été prescrit initialement pour les traiter. L’isolement et les  comportements suicidaires augmentent.

Au plan social et économique, l’addiction entraîne le sujet dans un cycle de problèmes inextricables car il est de moins en moins apte à assurer les divers aspects et responsabilités de sa vie : professionnels, familiaux, légaux, financiers.

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Quelles sont les maladies possibles?

Sur le plan physique, l’addiction au Xanax entraîne des dommages au niveau cérébral altérant ainsi : la mémorisation, les capacités cognitives, certaines fonctions motrices. Elle réduit les capacités de la fonction respiratoire et perturbe le fonctionnement du système digestif.

Sur le plan psychique, il est possible qu’une exacerbation de l’anxiété et des troubles paniques survienne. L’addiction au Xanax peut aussi accentuer les manifestations de dépression. Elle est susceptible également de perturber les schémas du sommeil (insomnie ou sommeil non réparateur). Chez quelques individus prédisposés, notamment ceux ayant des antécédents de troubles psychiatriques, l’abus de Xanax va pouvoir conduire à des manifestations psychotiques ou à des troubles de la pensée.


Addiction Xanax : 8 gestes de prévention

Le Xanax reste un médicament essentiel. Pour bénéficier de ses avantages thérapeutiques indéniables tout en minimisant le risque de développer une dépendance, voici la conduite à respecter :

  • La prescription du médecin doit être scrupuleusement suivie, sans modifications ou ajustements.

  • La communication avec le médecin prescripteur doit être franche et ouverte quant à vos réactions et ressentis par rapport au traitement.

  • Le traitement doit être suivi sur une période à court terme.

  • Il peut être recommandé de recourir à des méthodes alternatives pour gérer son état, comme la TCC (thérapie comportementale cognitive) ou des techniques de relaxation.

  • Il est indispensable de bien se renseigner sur le Xanax, de comprendre ses effets,  d’être précisément informé quant aux risques d’addiction et aux symptômes de sevrage.

  • Mettre en place une gestion du stress qui ne dépend pas uniquement du Xanax s’avère essentiel.

  • Des consultations régulières sont impératives pour surveiller l’évolution du traitement et l’ajuster si besoin.

  • Trouver du soutien auprès de personnes proches bienveillantes  constitue une aide précieuse pour bien suivre son traitement et rester vigilant.

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Alternatives préventives à la prise de Xanax

La méditation peut contribuer à réduire le stress. Sa pratique régulière est susceptible de vous aider à gérer vos manifestations émotionnelles et physiques dûes à l’anxiété. 

Le yoga combine de la respiration contrôlée, des postures physiques, de la concentration, de la méditation. Il procure un soulagement progressif de l’anxiété au fur et à mesure des séances, tout en améliorant le ressenti de votre corps.

L’exercice physique régulier agit puissamment contre l’anxiété grâce à la libération d’endorphines au niveau du cerveau. Il améliore également la qualité du sommeil.

Une hygiène de vie adaptée est à la base d’une bonne gestion de l’anxiété avec une alimentation équilibrée, un sommeil suffisant, et la limitation de la consommation de certaines substances (alcool, caféine,  sucre….).

Il peut être très libérateur d’éviter, autant que faire se peut, les relations toxiques génératrices d’anxiété en mettant à distance les personnes ou situations qui vous épuisent émotionnellement.

Qui consulter pour une addiction au Xanax ?

Initialement, votre  médecin généraliste est en mesure d’évaluer au mieux votre situation et vous orienter vers des professionnels et structures plus spécifiques adaptés à votre contexte.

Un  psychiatre pourra traiter vos troubles sous-jacents (anxiété, dépression) et   vos symptômes de sevrage grâce à une médication adaptée.

Par la pratique des TCC (thérapies comportementales et cognitives) un psychologue peut vous permettre d’identifier les racines de votre dépendance. Il vous sera alors possible d’apprendre, pour y faire face, à développer des stratégies comportementales et cognitives.

Des addictologues, exerçant en libéral, ou associés à des centres de traitement spécialisés peuvent prendre en charge votre sevrage.

Les groupes de soutien, comme les Narcotiques Anonymes, constituent une aide précieuse pour vous accompagner dans votre processus de guérison.


Pour conclure

En conclusion, surmonter une addiction au Xanax nécessite une approche globale médicale et psychologique qui débute par  la reconnaissance de la dépendance par la personne elle-même et sa volonté de s’en extraire. Un sevrage progressif sous stricte supervision médicale et psychologique est indispensable pour minimiser les symptômes de sevrage et ajuster le traitement.


FAQ

L’Institut ADIOS peut-il m’aider à me libérer de mon addiction au Xanax ?

Centre spécialisé dans l’arrêt des addictions, ADIOS propose une méthode alternative visant à induire un changement profond au niveau inconscient pour éradiquer les comportements délétères de manière durable. Son approche se distingue par une focalisation sur l’accès aux  racines profondes de l’addiction. Elle conduit à l’identification et à la compréhension des causes sous-jacentes qui maintiennent l’individu dans un cycle de dépendance. 

En se concentrant conjointement sur les aspects inconscients de l’addiction et sur l’addiction elle-même, ADIOS peut aider les personnes atteintes à se libérer avec efficacité de leur dépendance au Xanax de manière pérenne.

Comment gérer mon anxiété sans Xanax ?

Vous pouvez gérer votre anxiété en adoptant un certain nombre d’habitudes et pratiques au quotidien. La relaxation, la méditation, le yoga sont d’excellents outils de réduction du stress et d’apaisement des pensées anxieuses. L’exercice physique  régulier, qu’il s’agisse d’un sport ou simplement de la marche,  libère des endorphines au niveau du cerveau, améliorant ainsi votre humeur et votre résistance au stress. Une  bonne hygiène de vie (alimentation saine, sommeil suffisant) vous aidera, ainsi qu’une vigilance vis à vis des relations toxiques qui vous perturbent émotionnellement.

Comment gérer naturellement les troubles du sommeil autrement qu’avec du Xanax ?

Il existe plusieurs approches naturelles  qui devraient s’avérer bénéfiques si vous les pratiquez avec régularité et persévérance. Vous pouvez préparer votre corps au sommeil en créant des rituels tels que prendre un bain ou une douche tiède,  lire un livre,  écouter de la musique douce relaxante. La pratique régulière d’exercices physiques dans la journée ou en tout début de soirée (nettement avant votre heure de coucher)  favorise également une meilleure qualité de sommeil. Évitez de regarder des écrans avant d’éteindre la lumière pour dormir. Créez un environnement de sommeil confortable et calme (obscurité, silence, linge de lit et oreillers doux et agréables) peut favoriser votre endormissement. Vous pouvez pratiquer, une fois que vous êtes dans l’obscurité, de la respiration profonde, de la relaxation, de la méditation soit de vous-même soit en écoutant des enregistrements audio.

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