Comment soigner son addiction à la Dopamine ?

La dopamine médicamenteuse est injectée par voie intraveineuse pour agir dans certaines circonstances spécifiques aiguës (hypotension, choc cardiogénique). Il s’agit là d’un usage ponctuel à visée stabilisatrice, et qui ne ne provoque pas de dépendance. 

La dépendance liée à la production de dopamine interne du corps humain est une question de neurobiologie comportementale. Certaines expériences ou substances peuvent agir sur le système de récompense naturel du cerveau provoquant une libération de dopamine.

 

C’est la recherche d’activation de cette source interne de plaisir qui va conduire à des comportements compulsifs et de dépendance. 

Il existe plusieurs solutions pour se libérer de l’addiction à la Dopamine que vous retrouverez dans cet article : consultation en service addictologie, les psychothérapies TCC (thérapie comportementale et cognitive), les accompagnements avec l’Institut ADIOS, etc.

 


Qu’est-ce qu’une addiction à la Dopamine ?

Obtenir un effet psychoactif directement grâce à un apport extérieur de Dopamine est impossible car ce neurotransmetteur ne peut pas traverser la barrière hémato-encéphalique en cas d’administration externe.

Toutefois, il est possible de provoquer une augmentation de la libération de la Dopamine naturellement présente dans le cerveau de tout un chacun. Ceci peut être obtenu facilement, soit par absorption de certaines substances, soit par la pratique de divers comportements qui provoquent un effet “boost » de ce neuromédiateur existant à l’état naturel dans notre cerveau. Il se produit alors des sensations de récompense, de bien être, de  plaisir,  d’euphorie. On parle d’expérience dopaminergique.

Deux axes se dégagent pour les différents « accro » de la dopamine : soit ils  recherchent une sensation directe de plaisir, soit ils souhaitent éviter un mal être psychique ou de la douleur. Ils sont  conduits vers l’expérience de la Dopamine dans divers contextes :  par curiosité, pour tenter de trouver une solution dans un contexte douloureux, pour répondre à l’exemple, voire la pression, de leur environnement social.

La recherche de sensations dopaminergiques peut certes offrir un plaisir éphémère, un oubli temporaire de douleurs, mais il faut avoir à l’esprit qu’elle peut entraîner de la dépendance et des conséquences dommageables sur la santé à court et long terme. Il est essentiel d’identifier, avec une aide professionnelle, les raisons sous-jacentes de cette addiction, pour espérer en venir à bout avec un traitement approprié.

 


Les causes d’une addiction à la Dopamine ?

La dopamine est un neurotransmetteur essentiel du système de récompense du cerveau, dont le rôle est d’activer les sensations de plaisir, bien être, motivation. Une personne qui consomme certaines substances ou se livre à certains comportements et en éprouve ces sensations agréables va possiblement  être conduite vers une recherche répétée de ces  ressentis. C’est alors  le chemin vers l’addiction à la dopamine qui se profile. Il peut se rencontrer dans de nombreux contextes :

« Gelsemium 9ch » est également capable de restaurer la parole, d’améliorer le processus de pensée. Le médicament agit particulièrement efficacement pour les maladies incurables, qui s’accompagnent d’une sensation de peur avec essoufflement, arrêt cardiaque, suffocation, accompagnée d’une perte de la voix lors d’une attaque. De plus, ce remède aidera à soulager les maux de dents, les insomnies prolongées, les douleurs musculaires et articulaires. Prescrit pour l’alcoolisme

 

Consommation de substances psychoactives

Cocaïne, amphétamines, méthamphétamine provoquent une augmentation massive de  libération de dopamine.  Le comportement de consommation se renforce pour recréer l’état euphorique.

Opiacés, alcool, nicotine ont des effets notables sur le système de récompense du cerveau et la libération de dopamine, contribuant de ce fait à l’addiction.

 

Comportements compulsifs

Les jeux d’argent où gagner entraîne une forte libération de dopamine, incitent à continuer la pratique malgré une majorité de pertes financières.

Les jeux vidéo offrent une sensation d’accomplissement et des gains stimulant ainsi  la production de dopamine et favorisant le besoin de poursuite du jeu.

L’utilisation excessive d’Internet et des réseaux sociaux génère la création d’une “boucle de récompense” à base de notifications, likes, informations nouvelles. C’est cette “boucle” qui incite à un besoin compulsif de vérification  sur les diverses applications.

 

Facteurs biologiques et génétiques

Certaines personnes ont une susceptibilité génétique à l’addiction, affectant leur système de récompense et la régulation de la dopamine.

Seront davantage susceptibles de développer des comportements addictifs des individus affectés de déséquilibres, soit au niveau de la production naturelle de dopamine soit au niveau des récepteurs la dopamine.

 

Facteurs psychologiques et sociaux

Les personnes souffrant de troubles de l’humeur (dépression, anxiété, etc..) peuvent rechercher le soulagement de leurs symptômes grâce à des substances ou activités augmentant la libération de dopamine.

L’exposition à des environnements où se pratiquent certaines activités ou consommation de substances sont susceptibles d’augmenter le risque de développer l’addiction.


Quels sont les signes et les symptômes d’une addiction à la Dopamine ?

Il existe des indicateurs en commun signalant une dépendance à tout type de comportement ou substances : comportementaux,  physiques, psychologiques.

Les signes comportementaux se manifestent par une perte de contrôle de la consommation ou de la pratique addictive. On observe une préoccupation constante de la personne sur cette question, avec augmentation des “doses” pour continuer à obtenir l’effet au même niveau, une incapacité à arrêter, un isolement familial et social croissant.

Les signes physiques apparaissent sous diverses formes. On note une augmentation de la tolérance du corps de la personne la contraignant à augmenter sa “consommation”. Des symptômes de sevrage interviennent en cas de manque du produit ou de l’activité addictive (tremblements, nausées, irritabilité, anxiété….). L’apparence de la personne se dégrade (négligence vestimentaire et d’hygiène, problèmes de prise ou perte de poids). Des incidences sur la santé se produisent (problèmes digestifs, respiratoires pour le tabagisme, etc…)

Les signes psychologiques sont nombreux et variés. On note des troubles de l’humeur (instabilité émotionnelle, anxiété, dépression, irritabilité….). Le sujet se désintéresse progressivement de ses centres d’intérêts et activités dans divers domaines, familial, social, professionnel, loisirs. La cognition est altérée avec des problèmes de concentration et de mémoire. La capacité de prise de décision est de plus en plus incertaine.

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Addiction Dopamine : traitements et soins possibles

La stratégie doit être globale et personnalisée en fonction de l’addiction, de la personne et de son contexte de vie : soins médicaux, soutien psychologique, aide sociale.

Les médicaments sont destinés à gérer les manifestations de sevrage et les incidences de l’addiction sur le corps.

Au plan psychologique, les TCC (thérapies comportementales et cognitives) sont généralement les plus efficaces. Elles aident à identifier les déclencheurs de l’addiction et à acquérir des stratégies pour la gérer. La participation à des groupes de soutien peut apporter aide et encouragements.


Risques et conséquences si je ne traite pas mon addiction à la Dopamine ?

L’addiction à la dopamine, qu’elle soit liée à un abus de substances ou à des comportements compulsifs, ne peut que conduire a des conséquences graves sur la santé physique et mentale, sur l’insertion sociale et familiale, et la plupart du temps à des problématiques financières. 

Les risques et conséquences physiques sont nombreux. On peut citer les dommages sur différents organes et fonctions vitales, variables suivant les modalités de l’addiction à la dopamine (foie pour l’alcool, système respiratoire pour le tabagisme, atteintes neurologiques et cérébrales pour les drogues, etc…)

Les conséquences psychologiques et mentales sont inévitables avec apparition ou aggravation de troubles préexistants de l’humeur comme l’anxiété, la dépression, l’insomnie. Les fonctions cognitives (concentration, mémorisation, etc) sont altérées rendant l’insertion familiale, sociale et professionnelle problématique. Il en découle le plus souvent un isolement qui ne fait qu’accentuer le problème de la dépendance. 

Les conséquences sociales, financières, juridiques sont incontournables et très fréquentes, associant problèmes professionnels (perte d’emploi, accident du travail) et financiers liés au type de pratique menant à l’addiction à la Dopamine. Des problèmes légaux peuvent se produire en liaison avec les comportements associés à la pratique addictive.

Addiction Dopamine : 8 gestes de prévention

Voici quelques gestes de prévention essentiels pour éviter de devenir addict à la Dopamine :

  • L’éducation et la sensibilisation permettent de connaître les substances et comportements susceptibles de provoquer une dépendance et d’identifier les signes avant-coureurs.

  • La gestion du stress est primordiale et peut être régulée par la relaxation, le yoga, la méditation, ou même par des pratiques simples comme la marche ou certains loisirs artistiques ou autres.

  • Des liens familiaux et sociaux solides sont un rempart éprouvé contre la survenue et l’aggravation de l’addiction.

  • Les activités enrichissantes sont à rechercher (sport, loisirs, – bénévolat…) dans la limite où elles ne sont pas associées à un comportement à risque où à la fréquentation d’un contexte social susceptible de vous entraîner dans une pratique addictogène.

  • Les déclencheurs, qu’il s’agisse de situations, émotions, personnes, doivent être clairement identifiés afin d’être évités autant qu’il est possible.

  • Dans certains contextes, des limites claires doivent être fixées, par exemple pour la consommation de certaines substances comme l’alcool ou le tabac,  ou pour maintenir votre  pratique (activité sportive par exemple) à un niveau raisonnable.

  • Une recherche d’aide le plus précocement possible est primordiale lorsqu’apparaît une attirance anormalement marquée pour des substances ou des comportements susceptibles de conduire à une addiction. Cela pourra être une aide amicale, ou professionnelle.

La clé de la prévention est de savoir s’auto-observer pour identifier tout début de “glissement” vers la dépendance, et de respecter un style de vie sain et équilibré.

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Qui consulter pour une addiction à la Dopamine ?

Différents professionnels de santé sont susceptibles d’intervenir pour traîter une dépendance à la Dopamine résultant d’un comportement compulsif ou de la consommation de substances stimulant excessivement le système de récompense du cerveau.

Votre médecin généraliste peut évaluer votre situation et vous orienter vers des professionnels ou structures spécialisés en fonction de votre contexte.

Un psychiatre va pouvoir vous prescrire des médicaments pour accompagner le sevrage et traiter vos troubles associés. Il assurera également un soutien psychothérapeutique et pourra vous adresser à d’autres thérapeutes spécialisés.

Des TCC (thérapies comportementales et cognitives) très efficaces dans le domaine du traitement des addictions peuvent vous être proposées par  des psychologues cliniciens ou des psychothérapeutes. Elles vous permettront d’identifier les schémas de pensées à l’origine de l’addiction et d’acquérir des stratégies pour gérer votre dépendance.

Des addictologues sont formés spécifiquement pour offrir des conseils, du soutien et des stratégies pour gérer l’addiction.

Les groupes de parole existent pour divers types d’addictions et proposent des réunions de soutien animées par des  professionnels et des pairs ayant souffert d’expériences addictives.

Des Centres de traitement de l’addiction permettent de suivre des programmes intégrés avec processus de sevrage, traitement médical, thérapie individuelle et de groupe. Ils gèrent aussi l’éducation et la prévention.

L’Institut ADIOS, centre privé spécialisé dans l’arrêt des addictions, propose des accompagnements individuels et personnalisés pour se libérer du comportement d’addiction. La méthode ADIOS repose sur la synergie de plusieurs techniques de thérapie brève (hypnotiques, psychologie émotionnelle) agissant au niveau inconscient, tant sur l’origine du comportement addictif que sur ses déclencheurs. L’Institut propose des séances d’accompagnement en visio, en présentiel ainsi que des programmes résidentiels en immersion.


Pour conclure

En conclusion, bien connaître le mécanisme d’action de la Dopamine est fondamental. Ce neurotransmetteur joue un rôle central dans le système de récompense du cerveau, favorisant les sensations de plaisir, de bien-être, de motivation et l’amélioration de la gestion des ressentis douloureux tant physiques que psychiques. Son implication dans le phénomène de l’addiction souligne l’importance de comprendre les mécanismes sous-jacents qui conduisent une personne à la dépendance.

Identifier et traiter l’addiction d’une personne dès l’apparition des premiers signes est crucial pour prévenir les conséquences négatives sur sa santé mentale et physique, sa vie relationnelle, et d’une façon générale son bien-être global.

De nombreuses ressources existent dans les domaines de l’éducation, la prévention et le traitement du phénomène des dépendances.  Pour toute personne concernée, identifier son problème et décider de chercher de l’aide est l’étape initiale courageuse indispensable pour se libérer d’une addiction.


FAQ

Quelles activités sportives provoquent les plus importantes sécrétions de dopamine ?

Les activités sportives qui stimulent la production de Dopamine sont celles qui demandent une pratique intense à la personne : course à pied, fitness, musculation, natation… Une pratique compulsive de ces activités peut conduire à une réelle addiction nécessitant un traitement.

Est-il vrai que la pratique ou l’écoute de certains types de musique peut être addictive ?

Des études ont montré qu’une pratique ou une écoute musicale intense augmentait de près de 10% le système de récompense cérébral où intervient la dopamine.

J’ai entendu parler de “détox de Dopamine”, de quoi s’agit-il ?

La “détox de dopamine” n’est pas une technique pour réduire directement son taux de Dopamine. Elle consiste à se défaire de certaines habitudes nocives et à apprendre à maîtriser les comportements nuisibles. Ce n’est pas une pratique médicale, c’est une approche alternative utilisée dans le domaine du bien-être.

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