Comment soigner son workaholisme ?

Dans le tourbillon incessant de la vie moderne, où la frontière entre travail et vie personnelle semble parfois s’estomper, émerge un phénomène complexe avec des multifacettes : le workaholisme. Connue également sous le nom d’addiction au travail, cette problématique intéresse de plus en plus les scientifiques du monde entier, révélant une facette sombre de notre quête incessante de réussite et d’accomplissement.

 

Cet article vise à démystifier le workaholisme, en mettant en lumière ses signes, ses impacts, ses causes, ses traitements et quelques conseils préventifs. Pensez à maintenir un équilibre entre vie professionnelle et personnelle, pour préserver votre santé et votre bien-être dans un monde de plus en plus exigeant !

 


Quelles sont les causes d’une addiction au travail ?

Comment agit-il?

Les causes du workaholisme, ou addiction au travail, sont multiples et impliquent souvent une combinaison de facteurs psychologiques individuels, de culture familiale et d’environnement professionnel.

Le workaholisme trouve souvent ses racines dans des croyances irrationnelles, comme le désir ardent d’être apprécié, valorisé ou de surpasser tout le monde dans tous les aspects de la vie. Ces croyances conduisent à une pression incessante pour atteindre la perfection, engendrant un travail acharné et compulsif. De plus, certaines personnes se tournent vers le travail excessif comme une échappatoire à leur mal-être ou anxiété, tentant de fuir leurs difficultés personnelles. Cette tendance à travailler de manière excessive et compulsive n’est pas épanouissante : les « workaholics » font face à une vie professionnelle envahissante et dépourvue de plaisir, sans y trouver de réelle satisfaction.

Les influences des modèles familiaux et sociaux dès la petite enfance jouent un rôle crucial dans la manière dont on perçoit le travail et notre relation avec lui. Les personnes qui grandissent dans des milieux où le travail est valorisé comme le principal vecteur de réussite et de bien-être tendent à être plus enclines à développer une addiction au travail.

L’environnement de travail peut également jouer un rôle important sur l’émergence du workaholisme. Une culture d’entreprise qui valorise le surinvestissement de ses employés ainsi que le présentéisme, peut encourager inconsciemment des attitudes et comportements excessifs chez leurs employés.

 


Quels sont les signes et les symptômes d’une addiction au travail ?

Voici les signes caractérisant une personne atteinte d’une addiction au travail :

 

  • Un nombre d’heures supplémentaires excessif : travailler bien au-delà des horaires habituels ou nécessaires, au détriment de la vie privée. C’est l’un des signes le plus évident de l’addiction au travail.

  • Des pensées obsessionnelles au sujet du travail : même en dehors du « bureau », la personne a des préoccupations constantes au sujet du travail : planification excessive et inquiétudes permanentes à propos des tâches à accomplir et à déléguer, recherches d’idées et de solutions, etc. Bref, il y a une réelle difficulté à se détacher mentalement du travail.

  • Des loisirs délaissés, des relations personnelles négligées au point de multiplier les problèmes relationnels et de s’isoler.

  • Des difficultés à déléguer du fait de son niveau élevé d’exigence, désir de tout contrôler, perfectionnisme.

  • Stress, anxiété, troubles du sommeil.

  • Des difficultés et culpabilité prononcées à l’idée de prendre des vacances ou un jour de repos. L’idée de s’absenter rend l’addict au travail anxieux, et ce malgré des signes avant-coureurs de problèmes de santé qui sont alors ignorés, de type : épuisement, fatigue, stress, troubles du sommeils, prémices de symptômes dépressifs, douleurs musculaires, etc.

  • Une utilisation du travail comme échappatoire : la personne essaie d’échapper des problèmes personnels, des sentiments négatifs ou un mal-être profond en s’investissant excessivement dans son travail. Ceci exacerbe le cycle de dépendance et l’addiction au travail s’amplifie.


Les traitements et les soins possibles contre le workaholisme

Comment agit-il?

La gestion du workaholisme requiert une approche thérapeutique globale qui inclut la psychothérapie, le soutien d’un médecin du travail, et l’introduction de nouvelles méthodes comportementales pour remodeler l’approche du travail. Discuter avec votre médecin traitant peut être un premier pas pour atténuer certains symptômes liés à cette addiction. Pour lutter contre le workaholisme, l’adoption d’un mode de vie actif à travers le sport s’avère bénéfique pour rééquilibrer les sphères professionnelle et personnelle. Il est aussi conseillé de se questionner et de se détacher des croyances irrationnelles liées au travail afin d’établir des frontières claires entre temps de travail et temps personnel.

L’Institut ADIOS s’inscrit dans cette dynamique de traitement en proposant des programmes spécifiques destinés à ceux qui cherchent à surmonter leur addiction au travail. En mettant l’accent sur une approche personnalisée, l’Institut combine différentes techniques adaptées à la personne afin de l’aider à retrouver un équilibre sain entre vie professionnelle et vie personnelle, en travaillant sur les croyances profondes qui alimentent le cycle de travail compulsif.

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Quels sont les risques et les conséquences si je ne traite pas mon addiction au travail ?

Les personnes touchées par ce phénomène peuvent expérimenter un éventail de problèmes de santé allant de l’anxiété à la dépression, et évoluant vers des troubles musculaires, cardiovasculaires, etc. L’ensemble de ces troubles mettent en évidence les risques liés à des périodes de travail prolongées sans repos adéquat.

En outre, les recherches ont mis en lumière les conséquences néfastes du workaholisme sur le sommeil. Cela souligne combien le travail excessif peut perturber notre bien-être le plus fondamental, affectant notre capacité à se reposer et à récupérer.

Sur le plan social, l’engagement excessif dans le travail peut entraîner une détérioration des relations personnelles et familiales, l’isolement social, des difficultés familiales, des ruptures amoureuses… une diminution de la qualité de vie, car les loisirs, les activités sociales et le temps passé avec les proches sont souvent négligés au profit du travail.

Quelles sont les maladies possibles?

L’addiction au travail, ou workaholisme, non traitée, peut avoir de graves répercussions sur la santé mentale et physique, touchant divers aspects de la vie de l’individu. Ceux qui en souffrent peuvent rencontrer une multitude de problèmes de santé face à ce surmenage, à savoir :

  • du stress et de l’anxiété intenses dus à une pression constante.

  • des troubles digestifs comme les ballonnements, les brûlures d’estomac, douleurs abdominales, etc.

  • des troubles du sommeil comme l’insomnie.

  • un risque augmenté de maladies cardiovasculaires, hypertension artérielle, etc.

  • des TMS (troubles musculo-squelettiques) dus à de mauvaises postures de travail.

  • une dépression sévère.

  • un épuisement général (physique, psychologique et émotionnelle) aussi appelé « burnout ».


Les gestes de prévention pour lutter contre le workaholisme

Pour lutter efficacement contre le workaholisme, adopter une vision holistique de la vie est crucial, reconnaissant ainsi que le travail constitue une composante parmi d’autres de notre existence. Il est important de s’accorder régulièrement des moments pour soi, tels que des pauses bien méritées ou des vacances ressourçantes, et d’enrichir son quotidien par des activités variées hors du cadre professionnel, qu’il s’agisse de hobbies, de sports ou d’échanges sociaux enrichissants. Établir et respecter des frontières bien définies entre les obligations professionnelles et les moments personnels est fondamental pour préserver son bien-être. La consultation périodique de spécialistes du bien-être mental et physique peut offrir des perspectives nouvelles et des stratégies adaptées pour équilibrer les différentes facettes de sa vie.

Par ailleurs, cultiver une culture d’entreprise qui met l’accent sur le bien-être des employés et qui encourage activement des périodes de déconnexion du travail est essentiel.

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Qui consulter pour une dépendance au travail ?

Face au workaholisme, divers spécialistes offrent leur aide pour surmonter cette addiction. Un psychologue du travail peut analyser les problèmes liés au cadre professionnel et proposer des solutions pour réajuster la balance travail-vie personnelle. Les thérapeutes ou conseillers en santé mentale, grâce à la thérapie cognitive et comportementale, offrent un soutien pour gérer le stress et les troubles mentaux associés à cette addiction. Les médecins généralistes jouent un rôle important en évaluant les effets physiques du workaholisme et en recommandant le suivi adéquat avec des spécialistes. Les coachs de vie ou professionnels aident à fixer des objectifs pour un équilibre de vie plus sain, en mettant l’accent sur la gestion du temps et des priorités. Parmi ces ressources, l’Institut ADIOS se distingue par son approche originale, offrant un soutien personnalisé pour ceux cherchant à vaincre le workaholisme, en combinant une expertise de leurs besoins spécifiques et la mise en œuvre de techniques de coaching adaptées permettant de rétablir l’harmonie entre travail et vie personnelle.


Pour conclure

Pour conclure, disons que le workaholisme est une quête insatiable de perfection et de reconnaissance, plongeant souvent la personne qui en est atteinte dans un cycle destructeur de travail intensif sous la pression constante du désir de réussite. Ce phénomène, qui peut parfois servir d’échappatoire à des sentiments de mal-être ou d’anxiété, enferme les « workaholics » dans un modèle de productivité qui, loin d’être satisfaisant, ébranle l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle, et sape la qualité de vie ainsi que les relations affectives. Il est essentiel de reconnaître le workaholisme non seulement comme un obstacle au bien-être, mais aussi comme un signal d’alarme invitant à repenser le rapport au travail.

Si les signes décrits dans cet article vous “parlent”, cette prise de conscience devrait vous inciter à réévaluer votre relation au travail, afin d’aspirer à un équilibre de vie plus sain. Adoptez des stratégies de gestion du stress, établissez des frontières claires entre le travail et la vie privée, et cherchez un soutien auprès de professionnels si cela vous semble nécessaire. Réduisez « l’emprise du travail » sur votre vie : réapprenez à apprécier les petits plaisirs quotidiens, renouez avec vos passions oubliées et renforcez les liens avec vos proches. En somme, redonnez un sens plus profond et satisfaisant à votre existence, plus riche et diversifiée, où le travail même s’il reste une partie importante de votre vie, ne définit pas exclusivement votre identité et votre bien-être.


FAQ

Le workaholisme est-il une maladie du travail ?

Le workaholisme, souvent décrit comme une addiction au travail, n’est pas officiellement reconnu comme une maladie professionnelle dans de nombreux systèmes de classification des maladies, y compris ceux utilisés en France.

Est-ce qu’une personne workaholic possède d’autres addictions ?

Une personne workaholique peut aussi avoir d’autres addictions, comme à l’internet, aux jeux, à l’alcool, etc. mais ce n’est pas toujours le cas. Les études montrent que différents types d’addictions peuvent se manifester ensemble, souvent à cause de facteurs comme le stress, l’anxiété, ou des stratégies d’adaptation.

Le workaholisme est-il davantage présent dans une catégorie socio-professionnelle ?

Le workaholisme peut toucher des individus de toutes catégories socio-professionnelles, mais certaines recherches suggèrent qu’il est plus fréquemment observé chez les professionnels occupant des postes à responsabilités élevées ou dans des secteurs exigeant un fort engagement et de longues heures de travail, notamment dans les secteurs de la finance, la technologie, le droit, et la médecine. Les cadres, les entrepreneurs, et les professionnels libéraux, peuvent également être particulièrement susceptibles de développer une addiction au travail en raison de la pression pour atteindre des résultats, la compétitivité du milieu, et les attentes élevées en termes de performance et de réussite professionnelle.

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