Comment soigner son addiction au téléphone ?

À l’ère numérique, le téléphone a évolué, en devenant plus pratique, portable, plus accessible et en proposant des nouvelles fonctionnalités le rendant incontournable. Le téléphone est aujourd’hui un outil polyvalent qui améliore notre connectivité et notre accès à l’information. Les forfaits actuels et les accès Wifi permettent une utilisation illimitée.

 

Cette utilisation excessive a engendré un nouveau défi de santé publique : l’addiction au téléphone. Cette dépendance, souvent minimisée, peut affecter de manière significative notre bien-être global. Quelles sont les stratégies pour modérer cette consommation technologique afin de rétablir ou maintenir un équilibre de vie sain ?

 


Quelles sont les causes d’une addiction au téléphone ?

Le téléphone, aujourd’hui, est un outil qui permet de joindre ou d’être joignable en tous lieux, vocalement ou par écrit. Les smartphones offrent une multitude de fonctionnalités qui optimisent la gestion du quotidien, mais qui ouvrent la porte aux comportements addictifs.

La peur de manquer quelque chose d’important peut pousser les individus à vérifier constamment leur téléphone. L’usage du téléphone peut devenir une routine, au point que la personne se sent démunie, anxieuse ou mal à l’aise si elle n’a pas accès à son appareil.

Dans de nombreux contextes professionnels, rester joignable en toute circonstance est considéré comme un atout. Cette pression peut mener à rester connecté en permanence, et à contrôler le téléphone de manière systématique.

Les smartphones offrent aussi un accès instantané à une gratification constante, que ce soit par des commentaires, des réactions sur les réseaux, des messages, des publicités ciblées qui correspondent aux intérêts de la personne. Cette récompense active les centres de plaisir du cerveau, encourageant les comportements répétitifs pour obtenir cette satisfaction immédiate. De nombreuses applications sont conçues pour maximiser l’engagement des utilisateurs, en distribuant des récompenses lorsque l’application est utilisée, ce qui augmente la possibilité d’une dépendance.

Pour certains, le téléphone sert d’échappatoire face à des difficultés émotionnelles ou à l’isolement social. Les réseaux peuvent apporter à la personne isolée un sentiment d’appartenance, d’approbation. Les applications et jeux offrent également un refuge temporaire susceptible de faire oublier les problèmes personnels, favorisant une utilisation excessive.

 


Quels sont les signes et les symptômes d’une addiction au téléphone ?

L’addiction au téléphone, également appelée nomophobie, présente différents signes et symptômes pouvant se cumuler et varier en fonction de l’individu et de la gravité de son addiction :

 

  • Utilisation excessive et compulsive : la personne passe un temps considérable sur son téléphone, au détriment d’autres activités ou des liens sociaux et familiaux. La personne est constamment préoccupée par son appareil, elle le consulte même sans besoin réel. Elle en néglige ses responsabilités personnelles ou professionnelles

  • Incapacité à réduire l’usage du téléphone : la personne ne parvient pas à diminuer le temps passé sur son téléphone en dépit des tentatives

  • Stress accru : le sujet peut ressentir des symptômes de manque en l’absence de son téléphone et manifester de l’irritabilité, du stress et de l’anxiété si le téléphone n’est pas disponible ou n’a plus de batterie

  • Utilisation inappropriée : la personne affectée n’hésite pas à utiliser le téléphone dans des circonstances dangereuses, en conduisant ou en traversant la rue par exemple, en dépit des risques

  • Déni : la personne minimise son temps passé sur les écrans et trouve des excuses concernant son utilisation

Ces symptômes peuvent varier en intensité et n’indiquent pas nécessairement une addiction lorsqu’ils se manifestent de manière isolée, mais une combinaison de plusieurs de ces signes appelle à la vigilance.


Les traitements et les soins possibles contre une addiction au téléphone

Il est important d’adopter une approche holistique qui inclut des interventions psychologiques, comportementales et éventuellement médicales pour surmonter l’addiction au téléphone. Traiter l’addiction au téléphone nécessite l’identification des déclencheurs de ce comportement. Il est nécessaire de traiter les causes sous-jacentes pour ensuite développer des stratégies pour instaurer des habitudes plus saines.

La psychothérapie et la thérapie comportementale s’inscrivent dans cette démarche de compréhension des causes profondes et de modification des comportements.  Si des troubles tels que l’anxiété apparaissent, le médecin peut proposer un traitement médicamenteux.

Les méthodes alternatives peuvent proposer un accompagnement efficace et très complémentaire. Au sein de l’Institut ADIOS, le praticien en Activation du Changement s’intéresse au comportement ainsi qu’à ses origines inconscientes. Un travail est fait sur les émotions et les croyances négatives liées à cette addiction, et de nouveaux comportements seront installés, à l’aide de techniques comme l’hypnose et des pratiques psycho-émotionnelles.

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Quels sont les risques et les conséquences si je ne traite pas mon addiction au téléphone ?

L’utilisation excessive du téléphone peut occasionner des désagréments physiques et altérer la santé mentale, mais également entraîner des répercussions financières et sociales.

L’exposition durable aux écrans peut causer de la fatigue visuelle, des maux de tête et des troubles du sommeil. L’utilisation excessive du téléphone peut aussi conduire à des troubles musculosquelettiques comme des douleurs cervicales, ou aux poignets.

L’addiction au téléphone augmente les risques de développer ou d’aggraver des troubles anxieux ou une dépression. Le manque de sommeil dû à une utilisation prolongée la nuit peut également affecter l’humeur, la stabilité émotionnelle et la concentration. La personne affectée peut perdre en productivité au niveau scolaire ou professionnel.

L’addiction au téléphone peut aussi encourager des comportements à risques, comme téléphoner en conduisant, ce qui augmente le risque d’accident grave et de blessures.

Enfin, l’addiction au téléphone est susceptible d’altérer le quotidien de la personne affectée, en altérant les relations sociales et en impactant potentiellement les finances de l’intéressé. En effet, le sujet ne prête plus suffisamment attention à son entourage, sa famille, ses amis, et cela peut être source de conflit, d’isolement. Il s’enferme sur lui-même et peut même compenser en dépensant de manière excessive en applications, jeux et achats divers en ligne.


Quelles sont les maladies possibles ?

L’utilisation excessive du téléphone n’est pas directement source de maladie, mais elle peut fragiliser la personne et favoriser l’apparition ou l’aggravation de troubles physiques ou mentaux.

Si la personne devient fortement sédentaire par rapport à son utilisation intensive du téléphone, par exemple, le risque de surpoids et de maladies cardiovasculaires augmente. Des troubles du sommeil peuvent également apparaître. L’isolement social induit par la dépendance peut occasionner ou approfondir des troubles tels que l’anxiété, la dépression, l’irritabilité, et affecter négativement l’estime de soi.

Il est important de noter que, comme toutes les formes de dépendance, l’addiction au téléphone peut devenir plus sévère avec le temps. Les conséquences peuvent devenir plus lourdes et la désintoxication plus difficile.


Les gestes de prévention pour lutter contre l’addiction au téléphone

Adopter de bonnes habitudes permet de prévenir l’addiction et de maintenir un équilibre entre l’utilisation du téléphone et une vie sociale, familiale et professionnelle harmonieuse.

Il est essentiel de sensibiliser les enfants dès le plus jeune âge. Ainsi, comprendre les dangers liés à l’utilisation excessive du téléphone et éduquer les enfants dans la conscience de ces dangers est primordial.

Il est ensuite recommandé de se fixer des limites d’utilisation du téléphone, en tenant le téléphone à l’écart pendant les périodes où l’on travaille, pendant les repas, ou lors d’activités en famille ou avec des amis. Il est conseillé de désactiver les notifications non essentielles, pour limiter la tentation de consulter son téléphone.

Interdire le téléphone dans la chambre à coucher favorise un sommeil récupérateur. Il est important de cesser l’exposition aux écrans au moins une heure avant le coucher.

Enfin, il est important de privilégier les interactions sociales directes, et promouvoir des activités hors écran, comme le sport, la lecture, les activités artistiques. Les activités comme le yoga ou la méditation favorise la détente et la gestion du stress, augmente la pleine conscience et diminue l’envie de s’adonner à des activités chronophages.

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Qui consulter pour une addiction au téléphone ?

Il existe des centres spécialisés dans le traitement des addictions, y compris la nomophobie. Le médecin traitant pourra, à la suite du diagnostic, orienter la personne affectée vers la structure la plus adaptée.

Les Centres de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) offrent des services d’informations, de préventions et d’orientation à l’aide d’une équipe pluridisciplinaire.

Le psychothérapeute est un intervenant incontournable pour les personnes touchées par l’addiction au téléphone. En effet, il pourra aider le sujet à identifier les causes profondes de ce comportement et mettre en place des stratégies adaptées pour modifier les pensées et les comportements.

L’Institut ADIOS peut également proposer un parcours d’accompagnement individualisé, prenant en compte l’addiction ainsi que ses origines inconscientes et activer le changement à l’aide d’une combinaison de techniques douces et efficaces.

Pour conclure

Surmonter son addiction au téléphone est un processus qui exige une prise de conscience mais également un engagement actif dans des stratégies efficaces. Il est également indispensable de réinvestir dans des activités enrichissantes pour retrouver un équilibre de vie durable. Expérimenter la méthode qui convient le mieux et établir des habitudes de vie saines, tout en étant entouré et soutenu, sont les étapes nécessaires pour parvenir à l’harmonie. Les nouvelles technologies apportent un réel confort mais le contact humain ne reste-t-il pas la clé de l’épanouissement ?


FAQ

Peut-on parler d’une addiction au téléphone si on ne peut se séparer de son téléphone pour des raisons professionnelles ?

La question de l’addiction au téléphone, y compris dans un contexte professionnel, est une question complexe. Il est important de faire une distinction entre une utilisation professionnelle nécessaire et une utilisation compulsive qui interfère avec la productivité et impacte la vie personnelle. Si une personne se sent angoissée à l’idée de ne pas avoir son téléphone, cela pourrait indiquer une addiction. Dès lors que le bien-être physique, mental, ou social est altéré, il est important de s’autoriser à agir et à en parler.

Est-ce que l’Institut ADIOS propose des solutions efficaces si l’on sent que les comportements addictifs reviennent entre deux séances ?

Le programme d’accompagnement ADIOS permet un retour à l’équilibre progressif, par étapes. À chaque étape, le praticien en Activation du Changement propose des astuces, des exercices à effectuer à la maison pour entretenir les bienfaits de chaque séance, et soutenir la progression. Les techniques respiratoires, les techniques de libération du mental sont d’excellents outils pour revenir au calme, gérer le stress, apaiser les compulsions. Le parcours reste suffisamment souple pour s’adapter à la situation de la personne à chaque séance.

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