Comment soigner son addiction à une personne ?

L’addiction à une personne est également connue sous la dénomination de dépendance affective. Elle se manifeste par un attachement émotionnel excessif d’une personne envers une autre. 

Cet attachement est tel que le dépendant affectif se sent incapable de vivre sans la présence ou l’approbation de la personne objet de sa dépendance. Ce lien pathologique est marqué par des comportements obsessionnels, une peur de l’abandon intense, une estime de soi très faible, et souvent des stratégies manipulatoires pour maintenir à tout prix la relation.

 

Pour vaincre cette dépendance, l’étape initiale incontournable consiste à en prendre conscience sans se voiler la face ni minimiser les choses. Un cheminement psychothérapeutique est indispensable pour instaurer un bon niveau d’estime de soi et d’autonomie, sans lesquels l’addiction à l’autre ne pourra pas être surmontée. L’institut ADIOS peut vous aider à vous libérer.

 


Addiction à une personne ou érotomanie ?

Également appelée dépendance affective, l’addiction à une personne est un état émotionnel qui se manifeste par un besoin excessif d’attention et d’affection de la part d’une personne spécifique. Cela peut pousser la personne atteinte à centrer sa vie autour de l’être dont elle est dépendante, et aller jusqu’à l’oubli de ses  propres désirs et besoins, parfois au détriment même de sa santé physique et mentale. Une peur intense de l’abandon, un besoin constant de rassurance, des difficultés à établir des frontières saines dans la relation marquent également cette addiction.

L’érotomanie est un trouble psychiatrique spécifique, connu sous la dénomination de syndrome de Clérambault. Il s’agit d’une forme de psychose délirante dans laquelle une personne croit fermement qu’une autre personne, généralement de statut social supérieur ou inatteignable, éprouve des sentiments amoureux vis-à-vis d’elle. L’absence, dans la réalité, de preuves de cet amour réciproque, voire même des  preuves du contraire, ne suffisent pas à décourager l’érotomane.

Ces deux états perturbés diffèrent significativement dans leur nature et leurs implications. Tandis que l’érotomanie est un trouble délirant peu fréquent, la dépendance affective est largement répandue. Elle est liée à des problèmes d’attachement et à une dépendance émotionnelle.

 


Dépendance affective : les signes

Une série de signes et symptômes caractérisent la dépendance affective. Ils sont variables dans leur nature et dans l’intensité de leur manifestation.

– Le besoin de validation et d’approbation du partenaire est constant, si bien que le consulter pour prendre une décision est ressenti comme indispensable.

– La peur de l’abandon est intense. Elle peut conduire le dépendant à adopter des comportements de contrôle, voire de manipulation, dans le but de maintenir la relation à tout prix.

– Le dépendant ressent un sentiment d’incomplétude s’il ne bénéficie pas de la présence ou de l’approbation du partenaire.

– Établir des limites saines dans la relation est très difficile, voire impossible. Le dépendant  peut se sentir obligé de tout accepter de la part du partenaire, même si cela va à l’encontre de son propre équilibre, de ses besoins ou de ses désirs.

– La négligence de soi est constante avec une forte tendance à oublier ses propres  désirs pour se concentrer exclusivement sur ceux du partenaire.

– Une jalousie excessive susceptible de conduire à des comportements possessifs ou obsessionnels se manifeste lors de toute attention ou interaction accordée par le  partenaire  à des personnes autres que le dépendant.

– Une anxiété intense et une détresse émotionnelle sont ressenties lorsque le partenaire est éloigné du dépendant, même pour de courtes périodes.

– Une difficulté à être seul(e) amène le dépendant à rechercher constamment la compagnie de son partenaire et à éviter les circonstances où il doit en être à l’écart.

– Une tendance à s’effacer dans la relation entraîne au sacrifice de ses propres besoins pour satisfaire ceux du partenaire.

– Baisse de l’estime de soi, anxiété, dépression sont généralement le lot du dépendant affectif.

L’expression de ces signes et symptômes varie d’une personne à l’autre. Il faut également noter qu’une personne peut manifester certains de ces signes sans pour autant être atteinte de dépendance affective.

 


Les causes d’une addiction à une personne ?

La dépendance affective peut trouver son origine dans divers facteurs : biologiques, psychologiques, sociaux et environnementaux. 

Les relations familiales et les expériences de l’enfance jouent un rôle crucial dans le développement de la dépendance affective. Des relations familiales instables, des traumatismes, une négligence émotionnelle ou une surprotection, des modèles parentaux de dépendance peuvent conduire au développement de problèmes d’attachement et de dépendance affective à l’âge adulte.

Une faible estime de soi et un manque de confiance en soi contribuent à la dépendance affective. Une personne ayant une image d’elle-même négative cherche souvent à combler ce vide par une recherche constante d’approbation et d’attention de la part des autres.

Les modèles relationnels auxquels une personne a été exposée dans l’enfance vont possiblement influencer la façon dont elle-même va interagir dans ses relations à l’âge adulte. Si ces modèles étaient basés sur la dépendance et l’instabilité, ce sont ces  schémas qui seront  reproduits le plus souvent.

L’attachement est un besoin humain fondamental que certains pourront chercher à combler en développant des liens étroits avec une personne spécifique. Mais si ce besoin d’attachement devient excessif et incontrôlable, il va conduire à une dépendance affective.

Divers troubles émotionnels, comme l’anxiété,  la dépression, ou les troubles de l’attachement, peuvent être associés à la dépendance affective. Les individus utilisent dans ce contexte leurs relations comme une échappatoire à leurs propres émotions douloureuses ou à leur vide émotionnel.

Les normes culturelles et sociales rattachées aux relations peuvent influencer la dépendance affective, voire la valoriser En effet, dans certaines cultures, l’attachement excessif à un partenaire peut être recommandé et encouragé.

La dépendance affective peut résulter d’une combinaison de ces facteurs et chaque individu qui en souffre aura par conséquent un profil unique. C’est pourquoi la prise en charge de ce trouble implique la supervision d’un professionnel de la santé mentale, l’accompagnement spécialisé dans les problématiques de dépendances comme le propose l’Institut ADIOS. Celui-ci sera en mesure de dénouer toutes les facettes de la problématique afin de mettre en œuvre des stratégies adaptées au cas par cas et conduire ainsi le dépendant vers des relations saines.

 

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Addiction à une personne : traitements et soins possibles

Se libérer d’une problématique de dépendance affective est un processus long et difficile, nécessitant les bons outils et un soutien adapté. Admettre que l’on est enfermé dans une relation de dépendance est le premier pas. Cette étape initiale n’est certes pas facile, mais elle est indispensable.

Les parcours d’accompagnement proposé par l’Institut ADIOS permettent de travailler sur les traumatismes et trouble de l’attachement de l’enfance, à l’origine du comportement de dépendance. Le rapport aux choses, aux activités, aux personnes est souvent déséquilibré

Un psychothérapeute peut aider à explorer les racines de la dépendance. Les TCC (thérapies comportementales et cognitives) sont les plus efficaces. Elles vont aider à identifier les schémas de pensées erronés, et permettre de travailler sur l’estime de soi. Il devient alors possible pour le dépendant de développer des stratégies et des compétences pour évoluer vers des relations saines. Un travail sur l’autonomie et l’indépendance dans le domaine des activités personnelles, professionnelles, loisirs, est susceptible de réduire la dépendance émotionnelle à l’autre. Fixer des limites est à la base de toute relation équilibrée et apprendre à établir des frontières saines entre deux partenaires permet d’éviter les comportements de dépendance.

Un bon soutien social peut notablement encourager la personne, la motiver et l’aider à surmonter sa dépendance, qu’il s’agisse de la famille, d’amis, ou de groupes de parole. Il est crucial d’investir du temps et de l’énergie dans son propre développement personnel. Prendre soin de sa santé mentale et physique renforce la résilience et l’indépendance. Le lâcher prise peut s’avérer être la meilleure option dans certains cas. Cela implique de prendre de la distance avec la personne dont on dépend : bien que cela puisse sembler très coûteux, ce n’est pas insurmontable.

Se libérer de la dépendance affective nécessite de la motivation, de la patience, et savoir progresser à petits pas, le plus souvent avec le soutien d’un professionnel.  Ce parcours permet de parvenir à vivre dans un contexte relationnel sain et sécurisé, où la personne se sent autonome, respectée, en sécurité.


Dépendance affective : les maladies possibles

La dépendance affective non traitée peut contribuer à déclencher ou aggraver divers problèmes de santé mentale et physique.

Dépendance affective : problèmes de santé mentale

Un syndrome dépressif peut s’installer insidieusement. Il est dû aux sentiments d’isolement, de désespoir, de tristesse qui accablent progressivement le dépendant.

Une anxiété chronique est ressentie résultant de la peur de l’abandon et de l’incertitude sur l’avenir de la relation.

Des troubles de l’alimentation, boulimie ou anorexie, se rencontrent chez certains individus qui utilisent la nourriture comme moyen de faire face à leurs émotions douloureuses liées à la dépendance affective, 

Des TSPT (troubles de stress post-traumatique) sont susceptibles de survenir. Ils sont générés à la suite de traumatismes émotionnels résultant de relations toxiques ou abusives associées à la dépendance affective.

Dépendance affective : problèmes de santé physique

Le système immunitaire peut être affaibli par le stress chronique lié à la dépendance affective et rend le dépendant plus enclin à développer diverses maladies.

Des  problèmes cardiovasculaires comme l’hypertension artérielle et d’autres troubles cardiaques sont également favorisés par l’état de stress chronique de la personne dépendante affective.

Des troubles gastro-intestinaux divers comme les maux d’estomac, les ulcères et le syndrome du côlon irritable sont entretenus par l’état d’anxiété permanente du dépendant.

Le dépendant affectif a souvent un sommeil perturbé lié à son anxiété et à son incapacité à gérer son stress et ses ruminations mentales. Cet état d’insomnie persistant va entraîner des problèmes tels que la fatigue, la somnolence diurne et des troubles cognitifs.

Le constat final est que l’état de dépendance affective est susceptible d’initier et d’aggraver des conditions de santé existantes et d’en rendre la gestion plus difficile. C’est la raison pour laquelle il est essentiel pour la personne atteinte de rechercher un soutien professionnel. Elle pourra ainsi être guidée afin d’apprendre à gérer ses émotions et à établir des limites saines au niveau de ses relations.

Comment prévenir d’une addiction à une personne ?

La prévention de ce trouble repose généralement sur une combinaison de stratégies visant à augmenter l’estime de soi, à promouvoir la capacité à développer des relations équilibrées et saines, à développer et renforcer ses compétences en matière d’autonomie émotionnelle. 

Le travail sur l’estime de soi est primordial. Il est essentiel de cultiver une estime de soi positive en s’engageant dans des activités valorisantes et en s’entourant de personnes soutenantes et encourageantes.

L’autonomie émotionnelle doit être développée et pour cela il est nécessaire d’apprendre à identifier et à exprimer ses propres émotions. Cette expression doit être saine, personnalisée, et ne pas dépendre excessivement de la validation d’autres personnes.

Établir des limites raisonnables dans une relation suppose d’apprendre à dire “non” lorsque c’est nécessaire et à établir des frontières claires et respectueuses de ses propres besoins et désirs. Cela peut parfois signifier de prendre de la distance.

La diversification des sources de soutien est indispensable et nécessite de ne pas compter uniquement sur une seule personne pour combler tout  besoin émotionnel.  Il est recommandé d’avoir un réseau de soutien riche en personnes diverses (famille, amis, collègues, aidants en santé mentale….)

Le développement d’intérêts et de passions personnelles est intéressant car il permet d’investir temps et énergie dans des activités qui apportent du plaisir indépendamment de toute relation.

L’apprentissage et la pratique de l’auto-soin est recommandé car il permet de prendre soin  personnellement de son bien-être physique, mental et émotionnel en adoptant des habitudes de vie saines (exercice physique régulier, alimentation équilibrée, relaxation, yoga, méditation…)

Acquérir une éducation sur les relations saines permet de reconnaître les signes d’un lien équilibré, et a contrario d’identifier précocement les caractéristiques de comportements toxiques ou abusifs susceptibles de conduire à une relation nuisible.

Investir dans sa croissance personnelle et dans la pratique de l’auto-réflexion permet d’être conscient de ses propres schémas de pensée et de comportement. Ce n’est qu’à ce prix qu’il est possible d’identifier clairement les modèles destructeurs pour mieux les éliminer.

La pratique de ces stratégies de manière proactive permet de réduire la vulnérabilité à développer une dépendance affective et améliore la capacité à entrer dans des relations équilibrées et enrichissantes.

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Qui consulter pour une addiction à une personne ?

Obtenir de l’aide au sujet d’une dépendance affective peut débuter par une consultation chez un médecin traitant. Il pourra faire une évaluation de la problématique, de son incidence sur la santé générale, et donner des pistes pour un suivi spécifique.

L’Institut ADIOS propose des parcours d’accompagnement spécialisé dans les problématiques de dépendances. Le Praticien en Activation du Changement ADIOS met en place en parcours d’accompagnement personnalisé en fonction de la situation du dépendant. Les séances permettent de dénouer toutes les facettes de la problématique de dépendance affective, en agissant sur les traumatismes de l’enfance et sur le trouble de l’attachement, afin de pouvoir vivre des relations saines.

Un psychologue clinicien est à même d’établir un diagnostic précis de dépendance affective. Ce praticien offre diverses possibilités de traitement pour les troubles émotionnels et comportementaux. Il peut s’agir de réaliser une thérapie individuelle ou de groupe, afin d’aider le dépendant affectif à développer des compétences pour des relations plus saines.

Un psychothérapeute peut proposer plusieurs types de thérapies contribuant à traiter la dépendance affective : les TCC (thérapie cognitivo-comportementale) qui sont particulièrement efficaces, une thérapie interpersonnelle, ou une thérapie de soutien.

Il peut être intéressant de recourir à un thérapeute familial ou de couple. Ceci dans le cas où la dépendance affective affecte les relations interpersonnelles. L’aide de ces thérapeutes va consister à améliorer la communication,  établir des limites saines entre personnes et renforcer les liens affectifs.

Un psychiatre peut, outre des entretiens psychothérapeutiques, proposer le traitement de conditions co-existantes à la dépendance telles que l’anxiété et la dépression, si besoin en prescrivant une médication appropriée.

La participation à des groupes de soutien est une ressource précieuse pour les dépendants affectifs. Ces groupes proposent un espace sûr et non jugeant pour recevoir un soutien mutuel, échanger des expériences, partager des stratégies de comportement  permettant de faire face à la dépendance affective.

En se faisant accompagner par ces divers professionnels, il est possible d’acquérir des outils appropriés et des stratégies efficaces pour surmonter la dépendance affective et ainsi mener une vie plus épanouissante.


Pour conclure

Pour éviter de tomber dans le  piège de la dépendance affective,  il est essentiel de cultiver une bonne estime de soi, d’apprendre à développer des compétences en autonomie émotionnelle, et enfin d’établir des limites saines et appropriées dans ses relations.

Travailler sur son propre développement personnel, s’entourer d’un bon réseau relationnel, être autonome dans ses activités sociales sont de bonnes mesures de prévention.

Surmonter la dépendance affective demande, outre un soutien professionnel approprié, de la détermination et de la patience, car la progression vers la guérison ne peut se faire qu’à petits pas.

Il peut être intéressant de recourir à un thérapeute familial ou de couple. Ceci dans le cas où la dépendance affective affecte les relations interpersonnelles. L’aide de ces thérapeutes va consister à améliorer la communication,  établir des limites saines entre personnes et renforcer les liens affectifs.

Un psychiatre peut, outre des entretiens psychothérapeutiques, proposer le traitement de conditions co-existantes à la dépendance telles que l’anxiété et la dépression, si besoin en prescrivant une médication appropriée.

La participation à des groupes de soutien est une ressource précieuse pour les dépendants affectifs. Ces groupes proposent un espace sûr et non jugeant pour recevoir un soutien mutuel, échanger des expériences, partager des stratégies de comportement  permettant de faire face à la dépendance affective.

En se faisant accompagner par ces divers professionnels, il est possible d’acquérir des outils appropriés et des stratégies efficaces pour surmonter la dépendance affective et ainsi mener une vie plus épanouissante.


FAQ

La dépendance affective est-elle liée à un trouble de l’attachement ?

Oui, la dépendance affective peut être liée à un trouble de l’attachement, bien que ce ne soit pas toujours le cas. En effet, elle peut également être influencée par d’autres facteurs, tels que le degré d’estime de soi, les expériences relationnelles précoces, et les modèles familiaux.

Par ailleurs, des individus affectés d’un trouble de l’attachement ne développent pas nécessairement une dépendance affective.

Ma copine est dépendante affective, elle me fatigue et m’étouffe, j’ai parfois envie de la quitter : que faire ?

Ressentir de la frustration et du stress dans cette relation est tout à fait compréhensible et ne doit pas générer chez vous de la culpabilité. Et ce d’autant que votre bien être émotionnel et votre liberté sont visiblement nettement affectés.

Vous pourriez tenter de communiquer ouvertement avec douceur et respect avec votre amie en expliquant de quelle façon son comportement vous affecte. Exprimez également votre besoin de limites claires, tout en étant très empathique dans votre dialogue. Suggérez lui de recourir à un soutien professionnel, tout en l’assurant de votre soutien personnel en parallèle.

Vous pouvez lui proposer le recours à un thérapeute de couple.

Pour vous même, réfléchissez à la viabilité de la relation et prenez du recul en prenant soin de votre bien-être émotionnel.

À quoi est liée la dépendance affective ?

La dépendance affective peut être influencée par une combinaison de plusieurs facteurs. Il s’agit notamment des expériences vécues durant l’enfance comme la négligence ou à l’inverse la surprotection. Les modèles relationnels auxquels l’enfant a été exposé entrent également en jeu.  Le besoin d’attachement,  le niveau d’estime de soi, l’existence de troubles anxieux ou dépressifs, les normes culturelles sont aussi à considérer.  Tous ces facteurs peuvent interagir de manière complexe, et contribuer à un développement de la dépendance affective chez certains individus.

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